Pour une activité familiale, pour des décorations d’Halloween ou comme ingrédient de cuisine, acheter quelques citrouilles est un geste très commun durant la saison automnale. Est-ce toutefois un geste aussi présent qu’autrefois? Est-ce que la consommation de la citrouille connaît un déclin?
Les avis sont partagés sur le sujet, mais la différence n’est pas énorme et cela dépend aussi de l’endroit où la citrouille est achetée. Pascale est l’une des propriétaires de la Courgerie à Ste-Élisabeth. Elle vend des courges dans un environnement champêtre, où les petits et les grands viennent cueillir leur propre citrouille. Elle affirme que la vente de ses courges bat son plein et qu’à la fin de la saison, il ne leur reste plus rien. Le nombre de courges produit n’est pas fixe d’année en année, car cela dépend de plusieurs facteurs. La propriétaire explique qu’ils ont 300 variétés de courges et qu’il pousse une citrouille par plan. Comme leur culture se fait sur un terrain de huit hectares, Pascale confirme que chaque année, ils font au moins une récolte de 100 000 courges. « En plus, on connaît plus ça, aujourd’hui. Le rendement est meilleur », affirme cette dernière.
Si des citrouilles et des courges ne se vendent pas, ils envoient le tout à l’organisme d’entraide la Manne Quotidienne.
Achat en épicerie
Le Journal s’est entretenu au téléphone avec Jean Piché, gérant du département des fruits et légumes chez IGA à Notre-Dame-des-Prairies. Ce dernier n’a pas remarqué une baisse flagrante des ventes de citrouilles, bien qu’il avoue que le produit part un peu moins vite qu’avant. La commande de citrouilles, que M. Piché a faite pour la saison, est de 500 citrouilles et il est tout de même bien confiant de les vendre. Il explique cette légère baisse par les prix compétitifs des autres entreprises.
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