La chaleur apporte plus de travail aux policiers

Par Mathieu Ferland
La canicule qui s’est abattue sur le Québec entre la fin du mois de juin et le début de juillet a donné plus de travail aux agents de la Sûreté du Québec (SQ).
Selon une étude publiée par des chercheurs des universités américaines Berkeley et Princeton, l’être humain, lors de fortes chaleurs ou de canicules, serait d’avantage amené à perpétrer des gestes violents. Le Journal a interrogé la Sûreté du Québec à savoir si les températures chaudes qui ont été enregistrées lors de cette période ont eu cet impact. Le sergent Gino Paré confirme qu’effectivement, les périodes de chaleur et de beau temps apportent un peu plus de travail aux policiers. « Ce n’est toutefois pas quelque chose que nous pouvons prouver à l’aide de statistiques », précise le policier, qui se base sur son expérience et celle de ses collègues. Il souligne que les appels reliés à l’alcool sont plus nombreux qu’en temps normal et que les automobilistes ont plus tendance à rouler rapidement sur les axes routiers de la région. « C’est évident que, dans les deux cas, ces comportements sont plus susceptibles de survenir lorsqu’il fait beau et chaud qu’en pleine tempête de neige », ajoute le sergent Paré.
Par ailleurs, la SQ n’a procédé à aucune intervention concernant des enfants laissés sans surveillance à l’intérieur d’une automobile au cours de la période de chaleur intense. « C’est une excellente nouvelle en soi », a déclaré le sergent Paré. Ce dernier souligne qu’un enfant laissé sans surveillance dans la voiture peut entraîner un constat d’infraction et peut même aller jusqu’au dépôt d’accusation criminelle.
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