Martin Marcil écope de 12 ans

Par Guy Latour
Pour avoir commis deux agressions sexuelles graves en moins de deux mois entre décembre 2009 et mars 2010, dans le grand Joliette, Martin Marcil devra passer les 12 prochaines années dans un pénitencier.
C’est la sentence qu’à rendue le juge François Landry, au palais de justice de Joliette, le 19 décembre.
L’accusé de 30 ans, de Trois-Rivières, avait plaidé coupable à deux chefs d’agression sexuelle grave, un de vol qualifié, de séquestration, d’enlèvement et de possession d’arme dans un dessein dangereux.
En rendant son jugement, le magistrat a insisté sur le fait qu’il fallait protéger la société d’un individu comme Martin Marcil. « Le degré de violence, le fait que les deux victimes ont été battues et agressées sexuellement ainsi que leurs séquelles psychologiques justifient une telle sentence», a-t-il mentionné.
Le juge a aussi souligné que l’accusé avait un très gros travail sur lui-même à effectuer durant son incarcération.
Le magistrat a retranché 18 mois de détention provisoire, ce qui fait que Marcil devrait passer 10 ans et demi derrière les barreaux à compter de maintenant. L’accusé sera sur la liste des délinquants sexuels pour le reste de ses jours.
Si la Couronne s’est dite très heureuse de la peine et soulagée pour les victimes, l’avocat de Martin Marcil, Me Michel Leclerc, n’a pas voulu commenter le jugement.
Rappel des faits
Les deux agressions sexuelles pour lesquelles Martin Marcil a plaidé coupable ont eu lieu le 15 décembre 2009 à Joliette et le 20 février 2010 à Saint-Ambroise-de-Kildare.
Lors du premier événement, la victime a été frappée par-derrière par l’accusé, avec une barre de fer, alors qu’elle marchait près de la voie ferrée de la rue Gauthier Sud.
Il l’a menacé avec un couteau, l’a déshabillé avant de lui faire des attouchements. Il l’a laissé partir après un calvaire d’une trentaine de minutes.
Deux mois plus tard, Martin Marcil s’en est pris à sa seconde victime après que celle-ci eut immobilisé son véhicule sur la voie de contournement.
Il sort la jeune femme de force et celle-ci tombe inconsciente. L’amenant dans un endroit isolé, Marcil lui fait plusieurs attouchements. Il abandonne sa victime dans un banc de neige de la rue Mandeville, à Saint-Charles-Borromée.
Les deux victimes ont subi diverses blessures, avec plus de gravité pour une d’entre elles.
C’est grâce à une longue enquête et à des analyses d’ADN que l’arrestation et la condamnation de Martin Marcil ont été rendues possibles.
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