Gilles Émery veut être remis en liberté

Par Guy Latour
Après quatre mois de détention préventive, Gilles Émery, cet homme soupçonné d’avoir harcelé six personnes à Saint-Félix-de-Valois sur une période de plus d’un an, en appelle de la décision de la Cour Québec concernant sa remise en liberté.
L’homme de 53 ans, de Saint-Félix-de-Valois, était devant la Cour supérieure, le 29 octobre, pour contester son ordonnance d’incarcération qui avait été émise en juillet dernier, par le juge Jean Roy.
Une ordonnance de non-publication empêche les médias de divulguer le contenu des témoignages entendus et des arguments présentés devant le tribunal.
Rappelons que M. Émery fait face à 61 chefs d’accusation, soit six de harcèlement, trois d’entrave à la justice, 16 de méfait public et deux de menaces de mort. Il aurait aussi, à quatre reprises, conseiller une personne à commettre un acte criminel. La Couronne avait aussi déposé 30 chefs de bris de condition. Les infractions auraient été commises entre le 1er mars 2012 et le 2 juillet dernier.
Le juge Pierre Labrie a pris le tout en délibéré. Il rendra sa décision le 15 novembre prochain.
Pour ce qui est de l’enquête préliminaire de l’accusé, celle-ci, d’une durée de deux semaines devrait avoir lieu au début de 2014.
Nouvelles accusations
Par ailleurs, quatre nouvelles accusations ont été déposées contre Gilles Émery, par la Couronne, pour des évènements qui auraient eu lieu entre janvier 2002 et décembre 2006.
Il s’agit d’un chef de harcèlement criminel (à Saint-Félix-de-Valois, Joliette et Notre-Dame-des-Prairies). On le soupçonne aussi d’avoir incendié un chalet à Saint-Jean-de-Matha, le 6 août 2004, sachant ou ne se souciant pas que celui-ci était habité et qu’il ne lui appartenait pas en entier.
Il fait aussi face à un chef de méfait public puisqu’un policier aurait entrepris ou une enquête en accomplissant un acte destiné à rendre une autre personne coupable.
M. Émery a plaidé non coupable aux accusations, lors de sa comparution le 22 octobre dernier.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.