Une sentence suspendue pour France Hénault

Par Guy Latour
Un individu impliqué dans une histoire de séquestration, à Saint-Michel-des-Saints en novembre 2010, a réglé ses comptes avec la justice la semaine dernière.
France Héneault, 51 ans, demeurant à Saint-Alphonse-de-Rodriguez, a plaidé coupable, le 13 septembre dernier, au Palais de justice de Joliette à une accusation de menace de mort ou de causer des lésions corporelles contre Réal Gaudreault. La couronne a retiré l'accusation de séquestration qui pesait sur M. Héneault.
Suite à son plaidoyer de culpabilité, la juge Dominique Larochelle de la Cour du Québec a condamné l'accusé à une sentence suspendue. Il devra aussi effectuer 60 heures de travaux communautaires dans un délai de quatre mois. M. Hénault devra également se soumettre à une ordonnance de probation de deux ans, dans laquelle il devra respecter une série de conditions, dont ne pas s'approcher à 500 mètres du domicile de la victime.
Rejoint au téléphone le 15 septembre dernier, Réal Gaudreault a indiqué au Journal sa satisfaction face à la conclusion du dossier.
«Il a eu une sentence adéquate. Je ne lui en veux pas du tout pour ce qu'il a fait. Il était un exécutant», a-t-il indiqué au représentant du Journal.
M. Gaudreault ajoute que, pour lui, l'important est que France Héneault puisse suivre une thérapie afin de régler ses problèmes d'alcoolisme. «Je veux tourner la page sur cet événement», a-t-il conclu.
Rappel des faits
Vers 18 h 30 le 26 novembre 2010, l'accusé s'est présenté au domicile de M. Gaudreault dans un coin isolé de Saint-Michel-des-Saints.
Selon la version de Réal Gaudreault, publiée lors d'une entrevue exclusive publiée le 30 juin dernier, M. Hénault a demandé à la victime de retirer une plainte déposée au civil contre une tierce personne. Après avoir obligé la victime à lui ouvrir la porte, l'accusé s'est installé à la table de la cuisine pour lui annoncer : «J'ai une demi-heure pour te tuer.»
Toujours selon la version de M. Gaudreault, France Héneault a tenté de lui soutirer de l'argent. Ce n'est que le lendemain matin, 15 heures après son arrivée, que l'accusé a quitté les lieux alors que le fils de la victime arrivait.
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