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COVID-19

Un service d'hébergement temporaire mis en place pour la Nation Atikamekw à Joliette

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29 avril 2020
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Par Salle des nouvelles

Afin de permettre à des Atikamekw en précarité face au logement de passer le temps de la pandémie dans des conditions minimales de sécurité et de distanciation sociale, le Conseil de la Nation Atikamekw (CNA) met en place un service d'hébergement temporaire dans les villes de Roberval, La Tuque, Shawinigan, Trois-Rivières et Joliette.

« Face à la crise pandémique, notre solidarité doit d'abord se tourner vers les personnes les plus vulnérables. L'isolement est le premier geste de sécurité sanitaire, il fallait rapidement concentrer nos efforts sur l'hébergement », a mentionné Constant Awashish, Grand Chef de la Nation Atikamekw. 

Permis grâce au soutien de Services aux Autochtones Canada et mis en œuvre avec la collaboration des centres d'amitié autochtone du Lac-Saint-Jean, de La Tuque, de Trois-Rivières et de Lanaudière, ce projet d'hébergement temporaire vise à rejoindre les familles ou les individus se trouvant dans des conditions de logement contraires aux mesures barrières ou insuffisantes pour se protéger et protéger leur entourage des risques d'une propagation virale.

Un hébergement initial sur trois mois

Ce nouveau programme est réservé aux Atikamekw. Il fait suite à une première initiative menée en mars dernier par le CNA et le domaine Notcimik, à La Bostonnais, pour héberger des personnes vivant en situation d'itinérance à Manawan, Opitciwan ou Wemotaci.

Sous la responsabilité des Services sociaux Atikamekw Onikam, ce programme d'hébergement en milieu urbain est établi pour une période initiale de trois mois et comprend le recours à des intervenants sociaux afin d'assurer aux bénéficiaires les meilleures conditions possibles de déconfinement à l'échéance du programme et au sortir de la crise.

Un « plan massif » sur le logement nécessaire selon le Grand Chef

Pour le Grand Chef Constant Awashish, la crise pandémique envoie un rappel très clair sur l'urgence d'améliorer l'accès et la qualité des logements pour les autochtones.  « Le logement est un facteur important de santé et le bien-être », a souligné M. Awashish. « La période pandémique va être longue avec des alternances fort probables entre le confinement et le déconfinement et une accumulation de pressions collatérales. Nous avons besoin d'un plan massif pour augmenter sans attendre le nombre d'habitations à l'intérieur comme à l'extérieur de nos communautés ». 

Au Canada, le nombre de personnes par logement est évalué à une moyenne de 2,6 pour l'année 2016. Pour la population Atikamekw, ce ratio grimpe à 6,2. Le CNA a évalué que pour le réduire à 4 dans les communautés Atikamekw, 1 325 logements de plus étaient nécessaires, soit une hausse de 55 %.

 

 

Source: Conseil de la Nation Atikamekw.

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