Tiny House: une maison originale pour un nouveau mode de vie
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On entend de plus en plus parler des «Tiny Houses» (ou mini-maisons) qui ne cessent de gagner des adeptes. Faire construire ce genre de maison peut s’apparenter à un choix économique, mais sachez qu’il s’agit avant tout d’un mode de vie écologique. Ces maisons insolites au charme certain ne manqueront pas d’éveiller chez vous des envies de voyage et d’évasion.
Les mini-maisons ont fait leur apparition dans la province québécoise en 2014. Construites sur roues ou sur fondation, ces habitations disposent d’une superficie variant entre 175 et 225 pieds carrés. C’est huit fois plus petit que la moyenne des maisons canadiennes qui comptent environ 1900 pieds carrés.
Mobiles, fixes ou transportables, il existe 3 principaux types de tiny houses. Les modèles fixes sont ancrés de manière permanente sur un terrain et se différencient des maisons conventionnelles par leur taille réduite et la nécessité de vivre avec un nombre restreint de biens matériels.
Au même titre qu’un mobile-home, les modèles mobiles sont portés par des roues et seront rattachés à un camion lors du transport. Les modèles mobiles sont parmi les plus petits, puisqu’ils doivent passer facilement à travers les routes.
D’un autre côté, les tiny houses transportables ont un degré de mobilité supérieur à celui des maisons fixes, mais inférieur à celui des maisons mobiles. En effet, ce type d’habitation ne pourra être transporté qu’en faisant appel à une compagnie spécialisée, qui dispose d’un transport adapté pour faire voyager une petite maison. Il est ainsi possible de louer un terrain de manière temporaire plutôt que de faire un achat permanent qui vous obligera à vous sédentariser.
Avantages et inconvénients des tiny houses
Comptez moins de 100 000 dollars pour l’acquisition d’une mini-maison. Voilà un avantage considérable quand on constate la flambée des prix de l’immobilier. Une option d’autant plus intéressante lorsque l’on sait que les dépenses reliées au chauffage, à l’hypothèque, aux taxes municipales et à l’entretien seront minimes.
Le principal inconvénient pour ce type d’investissement est la nécessité de recourir à un prêt conventionnel, ou à la marge de crédit dont les taux d’intérêt avoisinent 10% (ce qui est assez conséquent par rapport au taux d’intérêt d’un prêt hypothécaire qui est d’environ 2% à 3%). À l’heure actuelle, les banques sont encore réticentes à financer ces habitats qui sortent de l’ordinaire, notamment parce que le prêt à accorder n’est pas très élevé.
Un autre aspect à prendre en compte concerne la qualité de vie des occupants. Choisir de vivre dans un espace restreint, c’est faire quelques concessions, notamment au niveau de l’intimité. Alors, que vous soyez deux, quatre ou plus, méditez bien là-dessus avant de vous lancer dans ce genre de projet.
Et les assurances dans tout ça ?
Les tiny houses sont assurées en fonction du modèle choisi. À titre d’exemple, une maison mobile sera assurée en tant que véhicule récréatif et devra obligatoirement porter une plaque d’immatriculation. Et oui, aux yeux de la Société de l’assurance automobile du Québec, cette habitation rentre sous la catégorie des roulottes.
Pour les modèles fixes, l’assurance sera celle d’une habitation conventionnelle. En revanche, pour les modèles transportables, il existe une incertitude quant au type d’assurance à souscrire. Toutefois, dans la plupart des cas, une assurance pour caravane stationnaire est de mise.
Faire construire une mini-maison est un beau projet de vie qui pourrait donner un nouveau souffle au marché de l’immobilier, mais leur implantation dans les secteurs résidentiels se heurte encore à la rigidité de la réglementation municipale. En effet, beaucoup de municipalités sont rédhibitoires face à ces habitations originales et ce, malgré leurs avantages écologiques. Mais rien n’est impossible, il suffit de s’informer sur les zones où pareilles constructions sont permises, ainsi que sur les normes et les règles à respecter.
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