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Encore plus de signalements à la DPJ

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22 septembre 2010
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Par Stéphane Tremblay

Malgré une baisse de la population jeunesse, le Centre jeunesse de Lanaudière a enregistré 406 signalements d'enfants de plus cette année comparativement à l'an dernier.

Sur les 5 422 signalements reçus en 2009-2010, 2 368 ont été retenus, soit 133 de plus que l'année précédente.

Les principaux motifs de signalement sont la négligence et le risque sérieux de négligence, ce qui représente 38 % des cas retenus par la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ). Dans ce bilan annuel, dévoilé lundi, on constate aussi que l'abus physique et les mauvais traitements psychologiques ont connu une forte hausse par rapport à l'année d'avant.

Dans 22 % des cas, le signalement a été fait par un membre de la famille de l'enfant. Un peu plus de 22 % par les policiers, 20 % du milieu scolaire et 10 % du voisinage.

«Il ne faut pas hésiter de dénoncer. Nos services sont fonctionnels 24 heures sur 24, 365 jours par année. Les appels sont confidentiels et la personne n'est pas obligée de s'identifier», indique la directrice de la DPJ Lanaudière, Maryse Davreux.

Bon nombre des signalements qui n'ont pas été retenus ne l'ont pas été parce que les parents prenaient des moyens pour régler les problèmes, explique Mme Davreux. Dans d'autres cas, les signalements n'ont pas été retenus parce que les faits rapportés ne justifiaient pas une intervention de la DPJ.

Consciente que la DPJ n'est pas toujours accueillie les bras ouverts par les parents fautifs, la directrice de la DPJ Lanaudière précise que les temps ont bien changé depuis la création de la Loi sur la protection de la jeunesse, adoptée en 1979.

«À l'époque, on avait davantage recours au placement des enfants. Aujourd'hui, plus d'un enfant sur deux qui est pris en charge par la DPJ demeure dans son milieu familial, puisque les nouvelles pratiques favorisent une intervention auprès de la famille, tout en maintenant l'enfant dans son milieu», mentionne celle qui est aussi directrice des trois points de service dans Lanaudière, soit Joliette, Mascouche et Repentigny.

Et dans les pires cas, la décision est encore prise en tenant compte de l'intérêt de l'enfant.

«Si jamais nous devons le retirer de sa famille, nous le faisons sur une courte période ou encore nous regardons si un oncle, une tante ou un cousin ne pourrait pas le prendre sous sa responsabilité afin que l'enfant demeure dans sa famille élargie», a-t-elle assuré.

Au Québec, 70 716 enfants (1 000 de plus que l'an passé) ont fait l'objet d'un dossier à la DPJ en 2009-2010, ce qui représente 5 % de la population québécoise âgée entre 0 et 17 ans.

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