Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Le nouveau candidat de la CAQ dans Berthier, François Benjamin, prêt pour des élections

durée 15h46
15 mai 2012
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Guillaume Valois

L’amélioration du système de santé et de l’éducation est pour Francois Benjamin, candidat dans la circonscription de Berthier pour la Coalition avenir Québec (CAQ), les deux priorités phare pour sa circonscription et pour le Québec.

Les dossiers prioritaires de la région selon M. Benjamin sont l’éducation et la santé. En ce qui concerne le secteur de la santé, M. Benjamin croit qu’il faut cesser de faire des promesses et de lancer des paroles en l’air et passer à l’action. «Depuis plusieurs années, le système de santé dans la région fait face à un sous-financement systématique, il manque de personnel médical et de budget. Malgré les promesses faites par les partis au pourvoir et par les députés en place dans la région, il n’y a eu aucune progression», déplore M. Benjamin.

M. Benjamin estime que les débats de structure sont incontournables pour améliorer l’avenir du système d’éducation. Il croit qu’il est temps d’alléger les structures administratives et de décentraliser les pouvoirs afin que les décisions soient prises localement et qu’elles soient adaptées à la réalité de chacune des écoles. Évidemment, le candidat caquiste cible ici les commissions scolaires qu’il juge comme un outil incapable de se concentrer efficacement sur le service aux étudiants. «La plus belle bâtisse de la Commission scolaire des Samares, c’est la bâtisse où il n’y a pas d’étudiants, c’est le siège social et on parle encore une fois d’y mettre de l’argent par un projet d’agrandissement. Quand les citoyens paient des taxes scolaires, ils s’attendent à ce que l’investissement aille dans le service aux étudiants et non dans les bâtiments qui abritent les structures organisationnelles», peste M. Benjamin. Par ailleurs, il juge absurde l’idée de faire vendre des palettes de chocolat pour financer des ordinateurs dans les classes, alors que les commissaires voient leur portable payé à même les taxes scolaires.

Une position enviable malgré les sondages

François Benjamin se fait rassurant dans ses explications sur la chute de popularité soudaine du parti notamment dans les sondages. « Lors de mon élection a l’Assemblée Nationale, avant le vote, on donnait le Parti Québécois en avance de 10% dans les sondages, et j’ai été élu». En ce qui concerne les pertes d’appuis au niveau des collaborateurs, le député de la CAQ explique qu’après six mois d’existence le parti a mis sur pied 17 comités régionaux, une plateforme électorale, une tournée du Québec a déjà été entreprise et plus de 1200 candidatures ont été épluchées. «Pour un parti nouveau. je trouve que ce que l’on a accompli est phénoménal et que bien d’autres partis qui sont là depuis bien plus longtemps que nous aimeraient se retrouver dans la même position que nous», raconte M. Benjamin

M. Benjamin explique qu’il a commencé à travailler avec la CAQ alors que le parti politique était encore une organisation à but non-lucratif. « Dans mon cas, ce n’était pas une implication de dernière minute. J’étais dans l’entourage de l’organisation dès les premières discussions», affirme M. Benjamin.

L’implication politique de M. Benjamin est multiple et variée, il a notamment été maire de la municipalité de Mandeville, président du Centre local de développement d’Autray. Il fut aussi le plus jeune préfet au Québec lors de ses deux mandats à la MRC de d’Autray. M. Benjamin a aussi occupé le poste de député de la circonscription de Berthier avec le défunt parti de Mario Dumont, l’Action Démocratique du Québec. «Participer à des débats politiques pour faire avancer les choses et défendre les intérêts des citoyens a toujours été quelque chose qui me tient à cœur», lance-t-il.

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 18h00

SAAQclic: François Legault a aussi reçu des chiffres erronés sur les coûts

Des chiffres erronés concernant le coût du projet SAAQclic ont été fournis au premier ministre François Legault un mois après la mise en service catastrophique de la nouvelle plateforme, le 20 février 2023. Son bureau disait avoir en main un montant de 455 millions $. La fiche qui lui a été retournée par l’équipe de Karl Malenfant, qui dirigeait le ...

Publié hier à 15h00

Québec interdit l'écriture inclusive dans les communications gouvernementales

L'utilisation de l'écriture inclusive, dont les «iels et toustes», sera proscrite dans les communications gouvernementales, a annoncé mercredi le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge. Dans un communiqué, M. Roberge a affirmé qu'il avait pris sa décision pour «mettre fin à la confusion linguistique» dans les communications du ...

Publié hier à 12h00

Médecins: l'arbitrage coûterait 1,8 milliard $ de plus, dit Dubé

Le gouvernement Legault dit non à l'arbitrage réclamé par la Fédération des médecins omnipraticiens (FMOQ). Le ministre de la Santé, Christian Dubé, soutient que cela pourrait coûter jusqu'à 1,8 milliard $ supplémentaires en rémunération. La FMOQ a déposé une requête devant un tribunal vendredi pour demander un arbitrage indépendant dans le ...