Le nouveau candidat de la CAQ dans Berthier, François Benjamin, prêt pour des élections

Par Guillaume Valois
L’amélioration du système de santé et de l’éducation est pour Francois Benjamin, candidat dans la circonscription de Berthier pour la Coalition avenir Québec (CAQ), les deux priorités phare pour sa circonscription et pour le Québec.
Les dossiers prioritaires de la région selon M. Benjamin sont l’éducation et la santé. En ce qui concerne le secteur de la santé, M. Benjamin croit qu’il faut cesser de faire des promesses et de lancer des paroles en l’air et passer à l’action. «Depuis plusieurs années, le système de santé dans la région fait face à un sous-financement systématique, il manque de personnel médical et de budget. Malgré les promesses faites par les partis au pourvoir et par les députés en place dans la région, il n’y a eu aucune progression», déplore M. Benjamin.
M. Benjamin estime que les débats de structure sont incontournables pour améliorer l’avenir du système d’éducation. Il croit qu’il est temps d’alléger les structures administratives et de décentraliser les pouvoirs afin que les décisions soient prises localement et qu’elles soient adaptées à la réalité de chacune des écoles. Évidemment, le candidat caquiste cible ici les commissions scolaires qu’il juge comme un outil incapable de se concentrer efficacement sur le service aux étudiants. «La plus belle bâtisse de la Commission scolaire des Samares, c’est la bâtisse où il n’y a pas d’étudiants, c’est le siège social et on parle encore une fois d’y mettre de l’argent par un projet d’agrandissement. Quand les citoyens paient des taxes scolaires, ils s’attendent à ce que l’investissement aille dans le service aux étudiants et non dans les bâtiments qui abritent les structures organisationnelles», peste M. Benjamin. Par ailleurs, il juge absurde l’idée de faire vendre des palettes de chocolat pour financer des ordinateurs dans les classes, alors que les commissaires voient leur portable payé à même les taxes scolaires.
Une position enviable malgré les sondages
François Benjamin se fait rassurant dans ses explications sur la chute de popularité soudaine du parti notamment dans les sondages. « Lors de mon élection a l’Assemblée Nationale, avant le vote, on donnait le Parti Québécois en avance de 10% dans les sondages, et j’ai été élu». En ce qui concerne les pertes d’appuis au niveau des collaborateurs, le député de la CAQ explique qu’après six mois d’existence le parti a mis sur pied 17 comités régionaux, une plateforme électorale, une tournée du Québec a déjà été entreprise et plus de 1200 candidatures ont été épluchées. «Pour un parti nouveau. je trouve que ce que l’on a accompli est phénoménal et que bien d’autres partis qui sont là depuis bien plus longtemps que nous aimeraient se retrouver dans la même position que nous», raconte M. Benjamin
M. Benjamin explique qu’il a commencé à travailler avec la CAQ alors que le parti politique était encore une organisation à but non-lucratif. « Dans mon cas, ce n’était pas une implication de dernière minute. J’étais dans l’entourage de l’organisation dès les premières discussions», affirme M. Benjamin.
L’implication politique de M. Benjamin est multiple et variée, il a notamment été maire de la municipalité de Mandeville, président du Centre local de développement d’Autray. Il fut aussi le plus jeune préfet au Québec lors de ses deux mandats à la MRC de d’Autray. M. Benjamin a aussi occupé le poste de député de la circonscription de Berthier avec le défunt parti de Mario Dumont, l’Action Démocratique du Québec. «Participer à des débats politiques pour faire avancer les choses et défendre les intérêts des citoyens a toujours été quelque chose qui me tient à cœur», lance-t-il.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.