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Le CAQ ne reflète pas les sujets au coeur de l'avenir du Québec selon le PQ

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22 novembre 2011
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Par Guillaume Valois et Julie Beauchamp Martin

Alors que la CoalitionAvenir Québec (CAQ) de François Legault et Charles Sirois a été lancée le 14 novembre dernier, deux députés péquistes de la région ont exprimé leur questionnement sur ce nouveau parti.

Pour la députée provinciale de Joliette, Véronique Hivon, la venue de ce nouveau parti est une bonne nouvelle pour la démocratie, puisqu'il amènera de nouveaux débats de fond. «Il va enfin devoir que M. Legault soit présent dans tous les débats», précise-t-elle.

Mme Hivon s'inquiète toutefois des idées de François Legault qui, selon elle, ne reflètent pas les sujets au cœur de l'avenir de la province. «Je trouve paradoxal que quelqu'un qui s'est donné pour nom Coalition Avenir Québec n'aborde pas des sujets comme l'environnement et le vieillissement de la population. Il est complètement muet sur un grand ensemble de dossiers», souligne Véronique Hivon.

Mme Hivon critique également la façon de voir de M. Legault, qui est comptable de formation. «Il pense que tout se règle de façon financière. En politique, il faut aussi avoir une approche humaine pour régler les problèmes.»

Changement de cap

Le député de Berthier, André Villeneuve, souligne le courage de François Legault de revenir en politique, mais ne pense pas qu'il réussira à charmer les gens.

«Le programme de la CAQ a été écrit par M. Sirois et M. Legault sur le coin d'une table. Ce nouveau parti-là n'est pas issu d'une base militante qui a poussé et qui est né de la volonté de milliers de citoyens. C'est la création d'un parti de deux personnes», explique le député de Berthier.

M. Villeneuve déplore également le changement de cap de M. Legault en ce qui concerne la souveraineté du Québec. «J'ai travaillé avec lui durant son passage au Parti Québécois et il est difficile de croire qu'il ait pu évacuer cette idée de ses objectifs politiques, explique-t-il.

Depuis les Patriotes, il n'y a aucun homme politique au Québec qui a dit directement, comme M. Legault l'a fait, qu'il mettait la question nationale de côté», a conclut André Villeneuve.

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