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18 Québécois dans le cabinet fantôme du NPD

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26 mai 2011
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Par Dominique La Haye / Agence QMI

Jack Layton a donné un peu moins de la moitié des postes du cabinet fantôme néo-démocrate à des élus du Québec, soit 18 sur 43. Le caucus du NPD compte pourtant 59 Québécois sur un total de 103 élus.

M. Layton s'est défendu jeudi de compter dans son cabinet fantôme plusieurs néophytes de la politique qui devront se mesurer à des poids lourds du gouvernement conservateur. Le chef du NPD croit pouvoir défaire «certains mythes» sur la «nécessité» d'avoir des députés d'expérience aux Communes.

«On a besoin d'une nouvelle voix à la Chambre des communes. C'est exactement ce que les Québécois et la population canadienne ont dit dans cette élection», a dit M. Layton.

La désormais célèbre députée de Berthier-Maskinongé, Ruth Ellen Brosseau, n'occupera pour l'instant aucun rôle particulier. Parmi les postes de porte-parole accordés à des élus québécois, on retrouve notamment le chef adjoint du NPD, Thomas Mulcair, qui occupera les fonctions de leader parlementaire.

Manon Perreault, députée de la circonscription de Montcalm, devient critique des personnes vivant avec une limitation fonctionnelle.

Nycole Turmel sera présidente du caucus national et porte-parole en matière de travaux publics. Le député d'origine cri Roméo Saganash devient critique aux Ressources naturelles. M. Layton a dit envoyer ainsi le «signal» que les intérêts des Autochtones doivent aussi être pris en considération lorsqu'il est question des ressources naturelles.

Le chef du NPD a nommé Alexandre Boulerice porte-parole en matière du Conseil du Trésor, et Mai Hoang porte-parole en matière de Revenu national.

Françoise Boivin de Gatineau, passée des libéraux aux néo-démocrates, occupera les fonctions de porte-parole à la condition féminine. M. Layton prévoit «de grandes luttes» dans ce dossier avec le gouvernement conservateur.

L'ancienne diplomate Hélène Laverdiaire, qui a battu Gilles Duceppe aux élections, occupera pour sa part le poste de critique de la coopération internationale.

Raymond Côté se penchera sur les dossiers des petites entreprises et du tourisme et fera ainsi face au conservateur Maxime Bernier, qui occupe les fonctions de ministre d'État dans ce secteur.

Parmi les autres postes, il y a Robert Aubin à la francophonie, Paulina Ayala aux Amériques et affaires consulaires, l'artiste Tyrone Benskin au Patrimoine canadien et Marjolaine Boutin-Sweet au Développement des compétences. Hélène Leblanc sera critique des sciences et de la technologie, alors que Christine Moore sera porte-parole des achats militaires, et Marie-Claude Morin devient critique au logement. Pierre Nantel se voit confier le poste de porte-parole aux Sports, Claude Patry sera critique à l'assurance-emploi.

Yvon Godin, un acadien du Nouveau-Brunswick, sera porte-parole au travail et aux langues officielles, alors que Libby Davies devient porte-parole à la santé.

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