Saint-Félix-de-Valois
La GRC appréhende quatre hommes après avoir saisi 62,7 kg de cocaïne dans un piano
Par La Presse Canadienne
Des enquêteurs de la GRC ont complètement démoli un piano à queue, vendredi, instrument qui n’aurait pas été apte à jouer de grands classiques de toute façon.
Ils ont en effet découvert, caché à l’intérieur du piano dans des boîtiers qui remplaçaient toute la mécanique et les cordes de l’instrument, 62,7 kilos de cocaïne.
L’opération policière qui a permis cette saisie a également mené à l’arrestation de quatre individus à la suite d’une série de perquisitions dans deux résidences et un garage résidentiel dans les régions de Lanaudière et de Sherbrooke. Le piano a été saisi à Saint-Félix-de-Valois, dans Lanaudière.
Les quatre suspects sont Billy Donais Cadieux, 26 ans, de Saint-Félix-de-Valois, Pablo Hernandez, 52 ans, de Baie-d'Urfé, Michael Dubois, 37 ans, de Saint-Denis-de-Brompton, et Juan Diego Hernandez, 28 ans, de Laval.
Outre la drogue dans le piano, les policiers ont saisi 10 000 $ en argent comptant et plusieurs appareils électroniques.
Signalée à la frontière
L’enquête de la GRC avait débuté le 2 juillet dernier à la suite de la découverte du cargo suspect par les douaniers américains, cargo qui était déjà dans le piano au moment de traverser la frontière.
«Ce sont eux qui ont trouvé qu'il y avait de la drogue dans le piano lors d’une inspection aléatoire. Ils ont trouvé 67 paquets qui étaient dissimulés dans des parois du piano à queue et des tests présomptifs ont démontré que les paquets contenaient de la cocaïne», a raconté la sergente d’état-major Camille Habel, de la GRC, en entrevue avec La Presse Canadienne.
Les douaniers ont laissé passer la marchandise et la GRC a alors pris le relais pour retracer la drogue jusqu’aux suspects.
Les accusés sont détenus depuis leur arrestation et comparaîtront par vidéoconférence le 17 juillet prochain. Ils font face à des accusations d'importation et de possession de cocaïne en vue d'en faire le trafic et de complot. D'autres accusations pourraient être déposées après analyse de la preuve recueillie.
Pierre Saint-Arnaud, La Presse Canadienne
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