L'enseignant Jean-Michel Bonnell prend le chemin de la prison
Pour la troisième fois en moins de deux ans, un enseignant de la Commission Scolaire des Samares a plaidé coupable à des gestes de nature sexuelle.
Jean-Michel Bonnell. 50 ans, de Joliette, a plaidé coupable, le 21 septembre, au palais de justice de Joliette, à un chef de contact sexuel et deux de leurre.
Dans ce dossier, la victime était d’âge mineur au moment des évènements. Ceux-ci ont eu lieu entre le 1er octobre 2013 et le 13 novembre 2013. L’accusé a touché une partie corps de la victime alors qu’il était en situation d’autorité.
Pour cette même période, il a aussi échangé des messages texte à connotation sexuelle avec celle-ci. Enfin, Bonnell a envoyé des photos de lui montrant ses parties intimes à la victime. Au moment des infractions, l'accusé enseignait l'anglais à l’école secondaire l’Achigan, à Saint-Roch-de-l’Achigan.
À la suite du plaidoyer de culpabilité, la Couronne a retiré les chefs d’incitation à des contacts sexuels ainsi que de production, distribution et d’avoir accédé à de la pornographie juvénile.
Lors du plaidoyer de culpabilité de M. Bonnell, les procureures au dossier, Me Stéphanie Arel, pour la Couronne, et Me Marie-Noël St-Hilaire, pour la Défense, ont précisé au tribunal qu’à la suite d’une évaluation sexologique, des experts ont conclu que l’accusé n’avait pas de trait de paraphilie (attirances pour les jeunes adolescentes). Les gestes commis par Bonnell étaient contextuels.
Les deux avocates au dossier ont fait une suggestion commune d’une peine de prison ferme de six mois moins un jour. À sa sortie de prison, Jean-Michel Bonnell devra se soumettre à une probation de deux ans. Son nom sera inscrit dans la liste des délinquants sexuels à perpétuité.
À la suite de son arrestation, la Commission Scolaire des Samares avait relevé de ses fonctions M. Bonnell. « À la suite de son passage au palais de justice le 20 septembre, des procédures conventionnées suivront », a simplement précisé au Journal, Marie-Élène Laperrière, directrice au service du secrétariat général et des communications à la Commission scolaire des Samares
Sonia Boivin
En novembre 2014, Sonia Boivin avait plaidé coupable à des accusations de d’avoir produit, imprimé ou publié de la pornographie juvénile, de distribution de pornographie juvénile et de complot pour leurre informatique.
Entre le 3 septembre et 15 octobre 2011, Mme Boivin, qui était en arrêt de travail comme enseignante en arts plastiques à la Polyvalente Bathélémy-Joliette, et Vincent Bouchard, un enseignant de la région de Trois-Rivières, ont eu des conversations de nature sexuelle. Durant les conversations, M. Bouchard aurait proposé un « trip à trois » avec une jeune fille d’âge mineure. Or, cette adolescente était une personne fictive qui avait été inventée de toute pièce par M. Bouchard. Sonia Boivin avait été condamnée à 90 jours de prison et cinq mois avec sursis.
A la fin octobre 2015, ce fût au tour d’une ancienne enseignante de la Commission Scolaire des Samares (on ne peut dévoiler son identité afin de protéger celle de la victime) de reconnaître sa culpabilité à un chef de contact sexuel et un d’incitation à des contacts sexuels sur une personne de moins de 16 ans ainsi que trafic de hashish et de cannabis possession simple de cannabis.
Entre le 1er juillet et le 30 août 2013, l’accusée a invité la victime à participer à une soirée à son domicile, à Saint-Félix-de-Valois. À un certain moment, l’accusée lui a fait une fellation et lui a touché ses seins. Elle a reçu une peine de 12 mois de prison ferme le 17 mai dernier.
Notons enfin que Jean-Pascal Naud, aussi un enseignant des Samares, est devant la justice et fait face à une accusation de contact sexuel sur une adolescente et de leurre, alors qu’il était en situation d’autorité, pour des gestes qui auraient été commis entre le 19 et 25 juin 2015 à Joliette. Il doit subir son enquête préliminaire le 11 janvier prochain.
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