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Le procès de Pierre-Luc Deschamps reporté

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10 mars 2016
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L’individu qui s’en serait pris physiquement au procureur de la cour municipale de Joliette, il y a moins d’un an, a vu son procès être reporté.

Pierre-Luc Deschamps, 36 ans, de Saint-Thomas, était de retour au palais de justice de Joliette, en matinée, le 10 mars. Il fait face à des accusations de voie de fait et d’avoir fait usage de violence envers une personne du système judiciaire dans l’intention de provoquer la peur chez celle-ci.

Son procès devait avoir lieu devant le juge Carol Richer. Mais l’avocate qui le représentait, Me Chantal Blouin, a demandé au tribunal, il y a quelques semaines, la permission de se retirer du dossier.

Le juge Richer a demandé à M. Deschamps, s’il avait l’intention d’être représenté par un avocat. Devant une réponse indécise de sa part, le magistrat lui a fortement recommandé de s’en trouver.  

C’est pourquoi il a accepté de reporter le procès à une date ultérieure. Le dossier a été remis pour la forme au 3 mai prochain. À cette date, l’accusé devrait être en mesure d’annoncer quil le représenter.

Rappel des faits

Les faits reprochés à Pierre-Luc Deschamps se seraient déroulés le 25 mars 2015 à la Cour municipale de Joliette. M. Deschamps comparaissait pour répondre à des accusations de conduite avec les facultés affaiblies et vol d’essence, ainsi que trois constats d’infraction en vertu du Code de la Sécurité Routière.

Selon ce que les informations obtenues par le Journal, il aurait rencontré le procureur de la Couronne, Me Pierre-Édouard Asselin, dans un local prévu pour des rencontres. Le ton aurait monté entre les deux hommes et le suspect aurait poussé le procureur.

Une plainte a été par la suite logée à la Sûreté du Québec, du poste de Joliette.  Un mandat d’arrestation a été émis le 31 mars 2015. Pierre-Luc Deschamps a formellement été accusé le lendemain, avant d’être remis en liberté sous conditions, dont ne pas communiquer avec la présumée victime et ne pas se présenter ni à la cour municipale ni au bureau de la victime et sa résidence, ni de se trouver à 250 mètres de ceux-ci.

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