Charlemagne
Le chauffard Robert St-Laurent plaide coupable
Soupçonné d’avoir causé la mort d’une automobiliste, alors qu’il était en état d’ébriété, à Charlemagne, en août dernier, un chauffard a décidé de régler ses comptes avec la justice.
Robert St-Laurent, 48 ans, de Repentigny, a plaidé coupable, le 3 décembre, au palais de justice de Joliette, à une accusation de conduite avec plus de 80 milligrammes d’alcool causant la mort et à un chef de conduite avec les facultés affaiblies.
Selon le résumé des faits du procureur de la Couronne au dossier, Me Yan Vachon, le 22 août dernier, vers 23h50, la victime, Andrys Bosquet revenait d’un barbecue chez un membre de sa famille à Lachenaie. Alors que son véhicule était immobilisé en direction ouest sur l’autoroute 40, en raison de travaux routiers dans le secteur, il a été embouti de plein fouet par celui conduit par l’accusé.
Le véhicule de M. St-Laurent aurait tenté de changer de voie, après avoir bifurqué de gauche à droite, mais n’a pas ralenti lorsqu’il a percuté le véhicule de la victime. Selon un témoin, le véhicule du suspect roulait à 120 kilomètres à l’heure, dans une zone réduite à 75 kilomètres à l’heure, en raison des travaux.
La victime est morte sur le coup. Pour ce qui est de M. St-Laurent, un test d’alcoolémie a révélé un taux de 152 milligrammes par 100 millilitres de sang.
Qui plus est, l’accusé avait été arrêté une première fois en état d’ébriété, le 30 mai dernier, à Repentigny. En plein jour, vers 14h30, il a perdu la maîtrise de son véhicule qui a sectionné un poteau en deux, à l’angle de la rue Saint-Paul et du boulevard Pierre-Le-Gardeur. Pour cet accident, le test d’alcoolémie a révélé un taux de 169 milligrammes de sang par 100 millilitres de sang.
À la suite du plaidoyer de culpabilité, la Couronne et la Défense ont fait une suggestion commune de quatre ans de pénitencier à compter de ce jour.
En sanglots, un membre de la famille de d’Andrys Bosquet est venue raconter au juge Bruno Leclerc, les conséquences liées au décès de celle-cii pour ses proches,
« Je ne veux pas que ça soit un évènement banal dans ma vie. Je veux que ça provoque un changement dans ma vie. Je plaide coupable car je ne veux pas étirer les procédures. Je m’excuse d’avoir commis l’irréparable », a mentionné en larmes, Robert St-Laurent, au tribunal.
En plus de sa peine de pénitencier, l’accusé ne pourra pas conduire un véhicule à moteur pour les huit prochaines années, à sa sortie de prison.
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