Il l’agresse sexuellement avec un exacto
Un résident de Sainte-Thérèse vient d’avouer avoir commis une agression sexuelle avec un exacto.
L’accusé, dont on ne peut dévoiler l’identité afin de protéger celle de la victime, a plaidé coupable, le 23 octobre, à une accusation d’agression sexuelle armée.
Les faits sont survenus le 5 juillet 2013 à Saint-Félix-de-Valois. L’accusé et la victime, une jeune fille âgée de moi 16 ans à l’époque avaient une relation d’amitié depuis quelques mois.
L’accusé est allé chercher son amie pour l’amener faire une promenade aux Galeries Joliette. Ils se sont ensuite rendus au domicile de la grand-mère de l’accusé, car ce dernier demeurait là.
L’accusé a commencé toucher la jeune fille au niveau des cuisses, une première fois, alors qu’il conduisait, mais celle-ci retire la main de son ami de l’époque.
Après avoir tenté de l’embrasser, toujours dans son véhicule, la jeune fille exprime à nouveau son refus mais le garçon a réussi quand même à l’embrasser sur la joue.
Rendu au domicile de sa grand-mère, les deux personnes descendent au sous-sol et commencent à écouter la télévision côte-à-côte. L‘accusé tente de l’embrasser de nouveau et met sa main entre les cuisses de la victime, lui effleurant la vulve. Elle le repousse les deux fois.
Après avoir tenté de lui toucher une fesse, le jeune homme trouve un exacto sur le sol. Il le prend et sort la lame, s’assoit sur la victime, une jambe de chaque côté et appuie la lame sur la gorge de la jeune fille. Il met, au même moment, sa main dans la culotte de la victime et tente de lui toucher les fesses.
Après que la jeune lui eût arraché l’exacto, l’accusé le reprend et l’appuie sur la cuisse de la victime et tente de l’embrasser. La grand-mère de l’accusé arrive au même moment, la jeune fille en profite pour remonter à l’étage.
Dans une déclaration incriminante aux policiers, l’accusé, qui demeurait à Joliette à l’époque des évènements, mentionne que dès le départ, il a senti que son amie ne voulait pas ce genre de contact.
Après l’avoir reconduit chez elle, l’accusé présente ses excuses sur Facebook en lui disant qu’il avait un problème à contrôler ses pulsions et qu’il avait besoin d’aide.
Après son plaidoyer de culpabilité, le juge Bruno Leclerc a ordonné la confection d’un rapport présentenciel et d’une évaluation psychologique et sexologique. L’accusé, qui est en liberté sous conditions, reviendra en cour, le 15 mars 2016, pour les plaidoiries sur la peine.
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