Il menace de crever l’œil son ex avec un couteau
Un résident de Joliette vient d’avouer d’avoir frappé son ex-conjointe en plus de la menacer au couteau.
Alors qu’il devait subir son procès, d’une durée d’une journée, Marcelino Lapierre, 29 ans, a plaidé coupable à huit chefs d’accusation, le 26 octobre, au palais de justice de Joliette.
Il a reconnu d’avoir, à deux reprises volontairement causé à un animal une souffrance, à deux chefs d’agression armée, d’agression sexuelle, de s’être introduit par effraction dans une résidence de Saint-Paul, de voie de fait sur son ancienne conjointe et de menace de mort.
Les évènements se sont déroulés entre le 1er décembre 2011 au 16 juin dernier à Joliette. L’accusé était marié civilement avec la victime depuis le début des faits.
Selon le résumé des faits déposés en cour, dès le départ de la relation, Marcelino Lapierre était violemment verbalement avec son ex-conjointe, lui disant plusieurs insultes. Il l’a menace plusieurs fois, lorsqu’elle tombe enceinte, de lui donner des coups dans le ventre afin tuer le futur enfant qu’il ne veut pas.
De façon récurrente, l’accusé menace son ex de tuer pour s’assurer qu’elle garde le silence sur ce qui se passait dans le couple. Dès novembre 2012, la violence physique débute alors que Marcelino Lapierre lance des objets vers la victime lorsque le bébé pleure et qu’il perd patience.
Entre novembre 2014 et décembre 2014, la victime a mentionné, lors de sa déclaration aux policiers, que l’accusé l’a réveille fréquemment durant son sommeil, en l’étranglant et en serrant tellement que la dame avait des marques au cou. En mai dernier, alors que la victime revenait de son travail, Marcelino Lapierre a pointé un couteau à quelques centimètres d’un œil, lui demandant si elle a peur qu’il lui crève un œil.
Les 13 et 14 juin dernier, la violence a atteint son paroxysme. Le 13, après une querelle entre les anciens amoureux concernant une éventuelle thérapie de l’accusé, ce dernier pousse son ex-conjointe au sol et il se met à lui donner plusieurs coups au visage, tout en l’insultant et la dénigrant.
Le lendemain, après que la victime ait rencontré les enquêteurs de la Sûreté du Québec (SQ), pour porter plainte, Lapierre rejoint son ex qui est partie se coucher. Il souhaite avoir une relation sexuelle consentante mais la dame refuse. Il l’a retourne de force sur le ventre avant de la pénétrer.
Il a aussi fait preuve de violence avec les chats de la victime et les faisant disparaître plusieurs fois. Lors d’un évènement à l’extérieur, il frappe un des chats à coups de pied tellement fort que l’animal rend l’âme.
Il avoue
Lorsque l’accusé s’est rendu au poste de la SQ de la MRC de Joliette, il a donné une version incriminante des faits aux policiers.
Il a avoué avoir commis plusieurs gestes de violence contre la victime. Il aime inspirer la crainte et la peur chez celle-ci. Il frappe le premier car il ne supporte pas qu’on le regarde de haut ou qu’on le rabaisse.
L’accusé qui est détenu depuis son arrestation reviendra en cour le 21 décembre pour recevoir sa sentence. D’ici, un rapport présentenciel et une évaluation psychologique et sexologique sera préparée.
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