Un ex-prof des Samares plaide coupable à des attouchements sexuels
Une ancienne enseignante de la Commission Scolaire des Samares, a reconnu, le 28 octobre, avoir commis des gestes de nature sexuelle sur une personne mineure.
La dame de plus de 35 ans, dont on ne peut dévoiler son identité afin de protéger celle de la victime, a plaidé coupable à un chef de contact sexuel et un d’incitation à des contacts sexuels sur une personne de moins de 16 ans.
Elle a aussi avoué avoir fait le trafic de hashish et de cannabis ainsi que de possession simple de cannabis.
Selon le résumé des faits devant le juge Dominique Larochelle, l’accusée n’était pas l’enseignante de la victime mais l’aurait connue alors que ce dernier fréquentait l’école où l’enseignante travaillait.
Entre le 1er juillet et le 30 août 2013, l’accusée a invité la victime à participer à une soirée à son domicile, à Saint-Félix-de-Valois. À un certain moment, l’accusée lui a fait une fellation et lui a touché ses seins.
Suite au plaidoyer de culpabilité, la Couronne a retiré trois chefs d’accusation soit un d’avoir rendu accessible du matériel sexuellement explicite à une personne âgée de moins de 18 ans et deux autres de moins de 16 ans.
Les deux avocates au dossier ont demandé au tribunal la confection d’un rapport présentenciel et d’une évaluation sexologique.
L’accusée, qui est représentée par Me Stéphanie Tellier, reviendra en cour le 10 mars prochain pour les représentations sur la peine. L’accusée, qui en liberté sous conditions, sera condamnée à une peine minimale d’au moins un an de prison ferme.
À la suite de sa mise en accusation, en février 2014, « la Commission Scolaire a résilié l’engagement de la dame et son nom a été radié de la liste de priorité », avait confirmé, à l’époque, au Journal, Diane Fortin, directrice adjointe du secrétariat général et des communications.
Sonia Boivin
Rappelons que Sonia Boivin a écopé, le 30 septembre dernier, à trois mois de détention ferme et cinq mois dans la collectivité. Elle avait plaidé coupable, en 2014, à des accusations de d’avoir produit, imprimé ou publié de la pornographie juvénile, de distribution de pornographie juvénile et de complot pour leurre informatique.
Entre le 3 septembre et 15 octobre 2011. Vincent Bouchard, un ex-enseignant, de la région de Trois-Rivières, a communiqué avec Sonia Boivin via internet. Durant les conversations, M. Bouchard avait proposé un « trip à trois » avec une jeune fille d’âge mineure. Or, cette adolescente était une personne fictive qui avait été inventée de toute pièce par M. Bouchard.
Au moment de son arrestation, Sonia Boivin était en arrêt de travail comme enseignante en arts plastiques à la Polyvalente Bathélémy-Joliette. La Commission Scolaire des Samares entendait recommander au comité exécutif de retirer Mme Boivin des listes de rappel, suite au plaidoyer de culpabilité.
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