Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Saint-Paul: La directrice de la garderie Chez Tantine arrêtée pour voie de faits sur un enfant de quatre ans.

durée 11h35
16 juin 2015
30ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Mathieu Ferland
email
Par Mathieu Ferland, Journaliste

La directrice de la Garderie Chez Tantine a fait face ce matin à de lourdes accusations alors qu’elle s’en serait prise physiquement à un enfant de quatre ans.

Lyne Demers, 49 ans, de Saint-Paul, a été formellement accusée le 16 juin. Elle a comparu, menottes aux poings, au palais de justice de Joliette, ce matin, pour faire face à une accusation de voie de fait. Selon la dénonciation, l’accusée aurait posé ces gestes durant près de sept mois, soit entre le 1er octobre 2014 et le 7 mai dernier, chaque fois au sein de l’installation Chez Tantine.

Selon les premières informations obtenues par le Journal de joliette, la présumée victime serait âgée de quatre ans. Un juge de la Cour du Québec avait émis un mandat d’arrestation contre la dame, le 11 juin, mais celle-ci a été arrêtée tôt en matinée, le 16 juin.

Il a été impossible de savoir quelle est la nature des gestes qu’auraient commis l’accusée, ni l’état de santé de l’enfant.

La Couronne ne s'est pas objectée à la remise en liberté de Mme Demers. Celle-ci a cependant dû signer une promesse dans laquelle elle devra respecter plusieurs conditions.

Elle lui sera notamment interdit de communiquer de quelque façon que ce soit avec la présumée victime. « Ma cliente pourra occuper des tâches administratives dans la garderie, mais elle ne pourra d'aucune manière intervenir et s'occuper de la discipline auprès des enfants », a mentionné son avocate, Me Valerie Dupré-Jodoin, après la comparution de Lyne Demers. Le dossier a été reporté au 12 août pour orientation.

Mme Demers est propriétaire avec Benoit Blouin, depuis l’automne 2013, de la garderie située sur le boulevard de l’Industrie, à Saint-Paul. L’installation peut accueillir 80 enfants, dont 10 poupons. L’installation a refusé de commenter la situation.

La directrice du bureau coordonnateur de Joliette, Nathalie Loranger, explique que les gestes présumés commis par Mme Demers pourraient l’empêcher carrément de garder son poste au sein de son entreprise. Elle souligne que la première tâche de toutes personnes œuvrant dans le milieu de la petite enfance est d’assurer la santé et la sécurité des enfants. L’absence d’empêchement (formule judiciaire pour les travailleurs de la petite enfance), qui pourrait être émis à la suite de ces accusations sera très lourd de conséquences selon Mme Loranger. « Je sais que si je me retrouvais dans la même situation, je perdrais mon emploi », précise-t-elle.

 

Collaboration Guy Latour

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Un incendie suspect, des accidents et une poursuite policière

Les deux derniers jours ont été fort chargé pour les agents de la Sûreté du Québec de la région de Lanaudière. En effet, quatre évènements se sont déroulés : un incendie suspect de véhicule, une sortie de route d'un véhicule volé, une collision avec un blessé et une poursuite policière.  Le 2 novembre à Sainte-Julienne, les policiers de la SQ MRC ...

Publié le 31 octobre 2025

Un homme de Trois-Rivières périt dans un accident de travail à Bécancour

Un homme de 56 ans est mort jeudi à la suite d'un accident de travail survenu à Bécancour, au Centre-du-Québec, a rapporté la Sûreté du Québec (SQ). Les policiers de la SQ de la MRC de Bécancour ont été avisés vers 12 h 30 jeudi qu'un homme blessé avait été découvert dans un garage industriel et entrepôt situé sur le boulevard ...

Publié le 31 octobre 2025

Les peines minimales pour possession de pédopornographie jugées inconstitutionnelles

La Cour suprême du Canada a déclaré inconstitutionnelles les peines minimales obligatoires d’un an d’emprisonnement pour possession ou accès à de la pornographie juvénile. Dans un arrêt rendu vendredi, la Cour suprême a affirmé que, bien que ces peines contribuent aux objectifs de dénonciation et de dissuasion, elles privent les juges du pouvoir ...