Le dossier de Dominique Kubala s’éternise
Le dossier de l’ancien restaurateur de Saint-Jacques, Dominique Kubala, soupçonné de plusieurs chefs d’accusation de nature sexuelle, semble vouloir s’éterniser.
En effet, pour la deuxième fois en quelques semaines, un avocat a demandé au tribunal de se retirer du dossier.
Me Michel Varin, avait agi comme ami de la cour, récemment, alors que l’accusé lui avait demandé de le représenter. Mais Me Varin a annoncé au juge Jean-Jacques Gagné qu’il n’acceptait pas le mandat.
Une avocate de l’Aide Juridique, Me Marian Tangi, qui représentait M. Kubala depuis sa mise en accusation en février dernier, s’était aussi retirée du dossier, il a quelques semaines.
Lors du bref retour de l’accusé, le 28 mai, au palais de justice de Joliette, le juge Gagné a donné une dizaine de jours à l’ancien restaurateur pour se trouver un nouveau procureur. La cause a été reportée au 8 juin prochain.
M. Kubala avait été remis en liberté le 3 mars, une semaine après son arrestation, à la condition notamment de suivre une thérapie fermée. Moins de 48 heures plus tard, il était de retour derrière les barreaux et il est détenu préventivement depuis le 5 mars.
Rappel des faits
Dominique Kubala, 48 ans, faits face à 21 chefs d’accusation soit sept d’agression sexuelle, sept de contact sexuel, un d’incitation à des contacts sexuels ainsi que six de contact sexuel alors qu’il était en situation d’autorité.
En tout, il y aurait 12 présumées victimes. Les faits se seraient déroulés presque tous à Saint-Jacques-de-Montcalm, entre décembre 2002 et février dernier.
Au moment de son arrestation, l’accusé était propriétaire du restaurant « La Maison de Bouche », dans le rang Saint-Jacques, depuis plusieurs années. Le restaurant avait fêté son 20e anniversaire en 2012.
Le restaurant est à vendre depuis quelques semaines.
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