Une enquête préliminaire pour le maire de l’Assomption
Le maire de l’Assomption subira une enquête préliminaire pour abus de confiance.
Jean-Claude Gingras, 52 ans, était de retour au palais de justice de Joliette, le 15 mai, pour orientation de son dossier. Les procureurs de la Couronne ainsi que l’avocat de l’accusé ont convenu de fixer la cause avec assignation de témoins en novembre prochain.
Deux semaines ont été prévues soit celles du 9 et 23 novembre. La Couronne entend faire une douzaine de témoins.
Jean-Claude Gingras est accusé d’abus de confiance relativement aux fonctions de sa charge, entre le 14 novembre 2013 et le 21 octobre 2014.
Il avait été arrêté après une enquête de l’Unité Permanente Anti-Corruption (UPAC), en juillet 2014 et relâché sous promesse de comparaître. Une perquisition avait aussi eu lieu â l’Hôtel de Ville de l’Assomption.
M. Gingras a aussi deux causes pendantes en matière de conduite avec les facultés affaiblies. Il pourrait plaider coupable dans un des dossiers, en septembre prochain. Il doit enfin subir un autre procès le 22 juin.
Le 13 mai, dans un rapport accablant, la Commission Municipale du Québec a adressé 29 blâmes au maire Jean-Claude Gingras. Après avoir pris connaissance du rapport, le ministre des Affaires Municipales, Pierre Moreau, a mis la ville sous tutelle en plus d’entamer des procédures judiciaires dans le but de faire destituer M. Gingras de ses fonctions de maire.
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