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Michel Vanasse plaide coupable

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29 avril 2015
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Guy Latour
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Par Guy Latour, Journaliste

Un employé-cadre de la ville de Joliette a admis avoir commis du harcèlement criminel sur des voisins, durant une longue période.

Michel Vanasse, 53 ans, a plaidé coupable, le 27 avril, au palais de justice de Joliette, à un chef de harcèlement criminel. Sa conjointe, Nicole Alary, aussi âgée de 53 ans, a aussi enregistré le même plaidoyer.

Les évènements se sont déroulés sur une période de plus de 8 ans, entre le 1er janvier 2005 et le 16 août 2013, à Joliette. Les victimes sont deux couples qui ont été des voisins des accusés, soit Anne Labrie et Guy St-Jean ainsi que Ronald Bolduc et Odette Breton.

Dès l’arrivée du couple Vanasse/Alary dans un quartier de Joliette, vers le milieu des années 2000, un conflit éclate avec les victimes. 

C’est alors que le harcèlement débute. Les accusés commencent à épier les faits et gestes des victimes, le ton devient de plus en plus agressif entre les personnes impliquées. Des biens sont aussi endommagés par les accusés.  

Michel Vanasse et Nicole Alary sont arrêtés et accusés une première fois, en  novembre 2010, de deux chefs de harcèlement et de deux chefs d’avoir interrompu ou gêné leurs voisins dans l’emploi, la jouissance ou l’exploitation légitime d’une valeur dépassant plus de 5000$ soit leur résidence.

Le harcèlement s’est par la suite poursuivi et une autre plainte a été déposée en août 2013 à la Sûreté du Québec. Le couple Alary/Vanasse a été de nouveau arrêté et accusé de deux chefs de harcèlement et deux de bris de condition. Il avaient passé quatre jours en détention préventive à la suite de cette arrestation. Mme Alary a plaidé coupable à trois chefs de bris de condition.

Lors de l’enquête préliminaire du couple, en avril 2012. Une des victimes avait brièvement témoigné devant le juge Gilles Garneau. Après l’audition du témoin, l’avocat de M. Vanasse et de Mme, Alary, Michel Varin, avait annoncé qu’il renonçait au reste de l’enquête. À la fin de l’audience, le juge Garneau a fortement suggéré aux deux parties de tenir une conférence de facilitation pénale.

Compte tenu de l’emploi de Michel Vanasse (il est conseiller en ressources humaines à la ville de Joliette) et des circonstances du dossier, le juge François Landry en est venu à la conclusion qu’une absolution inconditionnelle pouvait s’appliquer dans le présent cas. Cela signifie que M. Vanasse n’aurait pas d’antécédent judiciaire, c’est-à-dire pas de dossier criminel.

De son côté, Nicole Alary a été condamnée à une sentence suspendue avec une probation de deux ans. Parmi les conditions qu’elle devra respecter, il lui sera interdit de communiquer de quelque façon que ce soit avec les victimes sauf par le biais d’un avocat. Elle ne pourra également se présenter sur le lieu de résidence des victimes.

Rappelons que les accusés et les victimes ont également des litiges en cour supérieure,  chambre civile. L’audition de la cause pourrait avoir lieu à l’automne 2016.

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