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Début du procès de Gérald Morin

durée 05h30
8 avril 2015
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Guy Latour
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Par Guy Latour, Journaliste

Le procès de l’ex-homme d’affaires Gérald Morin, soupçonné d’agression sexuelle sur deux filles d’âge mineure, s’est ouvert hier (le 7 avril) au palais de justice de Joliette.

M. Morin, 70 ans, fait face à six chefs d’accusation, soit trois d’agression sexuelle, deux d’attouchement et d’un  d’incitation à des contacts sexuels.

Les faits se seraient déroulés à Joliette, Sainte-Marceline et Montréal, entre mars 1986 et mars 1991. Les deux présumées victimes étaient âgées de moins de 14 ans, à l’époque.

La procureure de la Couronne, Me Valérie Michaud a fait entendre deux témoins lors de la première journée d’audience. Une policière de la Sûreté de Québec est tout d’abord venu expliquer le travail d’enquête qui avait été effectué dans ce dossier, à partir d’avril 2011, date où une première présumée victime a porté plainte.

Une des deux présumées victimes, Audrey*, a été par la suite appelée à la barre. Elle a raconté dans quelles circonstances, elle avait connu l’accusé, quelques années, avant le début des présumées agressions. 

Elle a raconté qu’elle avait accompagné, à quelques reprises, M. Morin à Montréal, alors que ce dernier allait acheter des armes pour son magasin de Joliette. C’est alors qu’il aurait amené Audrey dans une chambre de motel de la région montréalaise.

L’accusé aurait alors fait des attouchements sur Audrey. Cette dernière a aussi dû faire une fellation à l’accusé. Ce motus operandi s’est déroulé à quelques reprises dans les mois qui ont suivi, toujours lors de voyages à Montréal.  Audrey a aussi affirmé au tribunal que l’accusé aurait éjaculé au moins une fois dans sa bouche.

La présumée victime, aujourd’hui âgée d’une trentaine a aussi parlé d’au moins autre incident qui se serait déroulé dans une grange, où l’accusé avait l’habitude de s’y rendre afin d’y ajuster des armes.

C’est durant l’année 1991 qu’Audrey a porté plainte une première fois à la police. Mais celle-ci n’a pas été enquêtée par les policiers, en raison du peu de crédibilité de la plaignante, selon un policier. Audrey a de nouveau porté plainte en avril 2011, souhaitant tourner la page sur son passé.

En fin de journée, la Défense a commencé à contre-interroger Audrey. L’avocate de l’accusée a notamment mis l‘accent sur certains détails de son témoignage.

En liberté

Gérald Morin, qui est en liberté depuis sa mise en accusation, en décembre 2011, est représenté par Me Joëlle Roy. Le procès, présidé par le juge Jean Roy, se poursuivra aujourd’hui (8 avril) et pourrait durer le reste de la semaine.

*Nom fictif afin de protéger l’identité des présumées victimes.

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1

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  • M
    Mimi
    temps Il y a 10 ans
    je me pose la question( pourquoi continuait-elle de le suivre quand même)?

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