Gabriel Rivière, le fils d’une procureure de la Couronne de Joliette, et soupçonné d’avoir eu en sa possession de la pornographie juvénile, pourrait plaider coupable, lors de son de retour en cour, en mai prochain.
Rivière. 23 ans, fait face à 12 chefs d’accusation, soit deux de possession de pornographie juvénile, d’avoir distribué de la pornographie juvénile, de possession d’arme dans un dessein dangereux, deux de possession d’arme prohibée sans être titulaire de permis, ainsi que de possession dans le but d’en faire le trafic de cocaïne et de cannabis. Ces infractions auraient été commises entre le 27 février 2013 et le 16 octobre 2013 dans la région de Joliette.
On lui reproche aussi de quatre chefs de possession simple de stupéfiants, soit de la kétamine, du L.S.D., du GHB et de la Mescaline le ou vers le 16 octobre 2013.
Alors qu’il devait subir son enquête préliminaire, le 9 février, au palais de justice de Joliette, devant la juge Sandra Blanchard, son avocat, Me Michel Leclerc, a annoncé au tribunal que son client désirait aller directement à procès.
Qui plus est, la cause été fixée au 26 mai prochain. D’ici là, des discussions auront lieu entre la Défense et la Couronne, et il n’est pas impossible qu’un règlement survienne dans cette affaire. Gabriel Rivière n’était pas présent, le 9 février, étant représenté par son avocat.
Fils d’une procureure
L’accusé est le fils d’une procureure de la Couronne expérimentée, du district judiciaire de Joliette. D’ailleurs, lors de la mise en accusation du suspect, en octobre 2013, des mesures exceptionnelles avait été mises en place.
Ainsi, son adresse a été mise sous scellé. De plus, par souci de transparence, le dossier a été transféré à une procureure de la Couronne de l’extérieur du Québec, Me Julie Lefebvre, de l’Ontario
Parmi les conditions que l’accusé doit respecter pour sa remise en liberté, il lui est interdit de se retrouver dans un parc public, où l’on peut se baigner, s’il y a des personnes de moins de 16 ans. Il lui est aussi interdit de se trouver sur un terrain d’école, un terrain de jeu, dans une garderie ou un centre communautaire.
Il ne peut aussi posséder ni d'ordinateur, ni téléphone intelligent, d'Ipad et de MP3. Il ne peut pas aussi utiliser les réseaux sociaux comme facebook, Twitter et Instagram.
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