Pascale Plouffe, cette jeune femme qui a poignardé une autre jeune fille, en mai 2013 à Joliette, a écopé d’une peine de 14 mois de prison, le 2 février, au palais de justice de Joliette.
La sentence a été prononcée par le juge François Landry. Plouffe, 26 ans, avait plaidé coupable à un chef d’agression armée et un de voie de fait causant des lésions corporelles. Elle a aussi reconnu avoir brisé une condition de sa remise en liberté, le 24 janvier dernier.
En fin de soirée, le 9 mai 2013, un conflit a éclaté entre l’accusée et la victime, près d’un dépanneur de la rue Papineau à Joliette, concernant une relation amoureuse qu’entretenait les deux femmes avec le même garçon.
Durant l’altercation, Mme Plouffe a sorti un tournevis et a poignardé la victime, Eve Mirandette-Constant. Celle-ci a été sérieusement blessée au poumon et au cou et a dû séjourner quelques jours au centre hospitalier.
Pascale Plouffe avait été arrêtée dans les minutes suivantes de l’agression. Au terme de sa comparution, elle avait pu reprendre sa liberté sous plusieurs conditions.
Dans la soirée du 24 janvier dernier, Mme Plouffe a rencontré par hasard la victime, à l’extérieur d’une station-service de Joliette, au coin de la rue Saint-Charles-Borromée et Papineau. Un échange de paroles s’en est suivi, et la victime a aussitôt porté plainte.
Suggestion commune
La peine de prison ferme était une suggestion commune des deux avocates dans cette affaire, soit Me Karine Boisvert, pour la Défense, et Me Stéphanie Arel, de la Couronne.
Durant la plaidoirie de Me Boisvert, celle-ci a relevé le contexte particulier et des tensions existantes entre sa cliente et la victime. D’ailleurs, durant la plaidorie, le juge Landry a dû remettre à l'ordre les victimes, qui semblaient en désaccord avec des propos de l'avocate. Les deux jeunes femmes ont quitté rapidement la salle d'audience avant que la séance ne reprenne afin que le juge puisse prononcer sa peine.
Le juge Landry n’a pas manqué de constater cette situation particulière en ajoutant que le tribunal s’inquiétait du type de geste qui avait été commis par l’accusée.
À sa sortie de prison, Pascale Plouffe devra se soumettre à une ordonnance de probation de deux ans, dans laquelle, elle devra respecter de nombreuses conditions dont celle de ne pas communiquer de quelque façon que ce soit avec la victime.
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