L’enquête préliminaire d’une ancienne enseignante de la Commission Scolaire des Samares, pour des gestes à connotation sexuelle, a été reportée de quelques mois, le 6 janvier, au palais de justice de Joliette.
L’accusée, âgée de plus de 35 ans, et dont on ne peut dévoiler son identité afin de protéger l’identité des victimes, était de retour en cour devant le juge Jean Roy. En raison d’un encombrement du rôle, le dossier a été reporté 5 juin prochain.
À cette date, la Couronne, représentée par Me Ariane Roy-Drouin présentera sa preuve et un juge devra déterminer si celle-ci est suffisante pour citer l’accusée à procès.
La jeune femme fait face à neuf chefs d’accusation soit d’avoir notamment rendu accessible du matériel sexuellement explicite à une personne âgée de moins de 18 ans et deux autres de moins de 16 ans.
Elle est aussi accusée d’un chef de contact sexuel, un d’incitation à des contacts sexuels, possession dans le but d’en faire le trafic de cannabis et de haschich. Elle fait enfin face à deux chefs de possession simple de ces stupéfiants. Les infractions auraient été commises à Saint-Félix-de-Valois, entre le 1er juillet et le 1er octobre 2013
Congédiée
Rappelons que l’accusée n’est plus à l’emploi de la Commission Scolaire des Samares depuis sa mise en accusation. Son nom a aussi été radié de la liste de priorité de l’organisme.
Deux autres enseignants, ayant déjà été à l’emploi des Samares sont aussi devant la justice pour des infractions de nature sexuelle, soit Jean-Michel Bonnel et Sonia Boivin.
Mme Boivin doit revenir en cour le 21 mai prochain, pour les plaidoiries sur sentence dans son dossier d’avoir produit, imprimé ou publié de la pornographie juvénile, de distribution de pornographie juvénile et de complot pour leurre informatique.
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