Les plaidoiries sont maintenant terminées, au palais de justice de Joliette, au procès de Simon Girard-Lévesque, accusé de multiples chefs de nature sexuelle.
Rappelons que l’homme de 27 ans, de Saint-Robert, fait face à 53 chefs dont leurre informatique, contact sexuel, incitation à des contacts sexuels, agression sexuelle, possession et accession à de la pornographie juvénile et d'avoir induit ou tenté d'induire une personne à se prostituer.
Selon la preuve au procès, l’accusé aurait fait 14 victimes, entre octobre 2010 et décembre 2012 à Rawdon, Mont-Tremblant, Lévis, Québec, Montmagny et Saint-Apollinaire.
L’avocat de M. Girard-Lévesque, Me Michel Varin, a été le premier à présenter ses arguments. D’entrée de jeu, l’avocat a reconnu que son client avait admis, lors de son témoignage, avoir leurré, d'avoir induit ou tenté d'induire une personne à se prostituer et de contact sexuel sur deux victimes de moins de 16 ans. Il en est de même pour les chefs de leurre, d’incitation à des contacts sexuels et d’avoir obtenu, moyennant une rétribution, des services sexuels, pour une autre victime. Il admet aussi le chef d’accession à de la pornographie juvénile.
Pour tous les autres chefs, l’avocat a demandé l’acquittement pour son client. Selon lui, la Couronne ne s’est pas déchargée de son fardeau de prouver, hors de tout doute raisonnable, de sa culpabilité.
Pour les procureures des poursuites criminelles et pénales dans ce dossier, Me Valérie Michaud et Me Marie-Eve Sasseville, Simon Girard-Girard, devrait être reconnu coupable de presque l’ensemble des chefs d’accusation. Dans leur plaidoirie, en utilisant le témoignage de l’accusé, elles ont insisté sur les nombreuses invraisemblances et de son manque de crédibilité.
Par ailleurs, les avocates ont concédé que la Couronne n’avait pas avoir rempli son fardeau concernant les chefs d’avoir induit, tenté d’induire ou sollicité une personne à avoir des rapports sexuelles illicites avec une autre personne, concernant deux victime. Il en est de même pour un chef de possession de pornographie juvénile et un d’avoir obtenu moyennant rétribution des services sexuels pour une présumée victime.
Le juge Normand Bonin rendra sa décision le 20 mars prochain.
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