Coup de théâtre au palais de justice de Joliette. Alors que devait s’amorcer le choix du jury pour son procès pour meurtre prémédité, Jean Guérin a choisi de plaider coupable, le 10 novembre, à une accusation réduite.
Guérin, 47 ans, a admis avoir commis comploté le meurtre d’Éric Viel, le 22 décembre 2009 à Sainte-Julienne.
Selon le résumé des faits présenté devant la juge Éliane Perreault, de la Cour supérieure, la victime dans cette affaire, Éric Viel, a été tuée lors d’une transaction de drogue qui aurait mal tournée.
C’est un individu, qui aurait communiqué avec la Sûreté du Québec, le 19 mai 2011, qui a permis la découverte d’un cadavre dans le congélateur de la résidence de l’accusé, sur la rue Robillard.
La victime, Éric Viel s’était présenté à Sainte-Julienne, le 22 décembre 2009, afin de transiger une quantité d’un kilo de cocaïne. M.Viel a été pris dans un traquenard, puisque les stupéfiants devaient lui être volés.
Selon l’autopsie, Éric Viel a été abattu d’une seule balle à la tête. Aucun projectile n’a été retrouvé et les enquêteurs ont été incapables de trouver le calibre de l’arme du crime.
Toujours selon le résumé des faits, Jean Guérin savait qu’il aurait une transaction de drogue, le 22 décembre 2009. Le ou les présumés complices de ce crime sont toujours inconnus.
Le procureur de la Couronne, dans ce dossier, Me Marc-André Ledoux, a précisé au tribunal que ce n'était pas M. Guérin qui a causé la mort d'Éric Viel.
La juge Perreault a entériné la suggestion commune des deux avocats au dossier a condamné Guérin, à une peine de dix ans, cette peine débutant à la date du plaidoyer.
La conjointe de Jean Guérin, Patricia Noel, avait été aussi arrêtée et accusée dans cette affaire. Elle faisait face à des chefs de complicité après le fait d’un meurtre, d’outrage à un cadavre, complicité après le fait d’un outrage à un cadavre et d’avoir négligé d’accomplir un devoir imposé par la loi soit l’inhumation du cadavre de la victime. La Couronne a annoncé qu’elle retirait ces accusations.
Jean Guérin, purgeait déjà une peine de prison à perpétuité, sans possibilité de libération avant 12 ans, pour le meurtre non-prémédité de François Richard, survenu le 17 janvier 2010 à Sainte-Julienne. Là aussi, le mobile du crime serait une transaction de drogue qui a mal tourné.
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