Des travaux communautaires pour avoir « pété les plombs »

Par Guy Latour
Un résident de Saint-Gabriel-de-Brandon a été condamné à 200 heures de travaux communautaires pour avoir littéralement « pété les plombs », lors de son arrestation, en novembre dernier.
Jean-François Durand-Bellerose, 32 ans, avait plaidé coupable à des accusations de méfait de moins de 5000$, voie de fait sur un agent de la paix, entrave au travail de deux policiers, menace de mort et bris de probation.
Lors de son retour en cour, le 20 mai dernier, au palais de justice de Joliette, Me Pierre D. Loranger, de la Couronne, a suggéré de façon conjointe avec l’avocat de l’accusé, Me Robert Loiseau, une sentence suspendue avec des travaux communautaires à effectuer.
Me Loranger a expliqué que depuis les derniers évènements, l’accusé avait pris sa vie en main tout en réglant certaines problématiques personnelles.
Le juge Luc Joly s’est rangé du côté des arguments des deux avocats. Jean-François Durand-Bellerose devra aussi se soumettre à une période de probation de deux ans, dans laquelle il devra respecter une série de conditions.
Poivre de cayenne
Le 6 novembre 2013, il avait été intercepté par des patrouilleurs de la Sûreté du Québec, sur la Place Bourget à Joliette, pour une infraction du code de la sécurité routière. Lorsqu’il fit informé que son véhicule devait être remisé, il avait carrément « pété les plombs », tel que décrit par les policiers à la suite de l’intervention.
Des amis du suspect avaient même tenté de le raisonner mais sans succès. Lors de son arrestation, il avait réussi avec sa tête à fracassé la vitre arrière d’un véhicule de patrouille de la police.
Quatre agents de la SQ avaient finalement maîtrisé l’accusé. L’utilisation du poivre de cayenne avait aussi été nécessaire.
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