Une autre prof au banc des accusés

Par Guy Latour
Pour la deuxième fois en moins de trois ans, une enseignante qui était à l’emploi de la Commission Scolaire des Samares se retrouve devant la justice pour des gestes de naturelle sexuelle.
La jeune femme, âgée de plus de 35 ans, a été formellement accusée de neufs chefs au palais de justice de Joliette, en mars dernier. Une ordonnance de non-publication, afin de protéger l’identité des victimes, empêche les médias d’en dire davantage sur l’accusée.
Cette dernière aurait notamment rendu accessible du matériel sexuellement explicite à une personne âgée de moins de 18 ans et deux autres de moins de 16 ans. Elle doit aussi répondre à un chef de contact sexuel et un d’incitation à des contacts sexuels.
Selon la dénonciation, elle aurait aussi eu en sa possession dans le but d’en faire le trafic, du cannabis et du haschich. Elle fait enfin face à deux chefs de possession simple de ces stupéfiants.
Les infractions auraient été commises à Saint-Félix-de-Valois, entre le 1er juillet et le 1er octobre 2013. C’est à la suite d’une enquête de la Sûreté du Québec qu’un mandat d’arrestation a été lancé contre la jeune femme, le 26 février dernier.
À la suite de sa mise en accusation, « la Commission Scolaire a résilié l’engagement de la dame et son nom a été radié de la liste de priorité », a confirmé au Journal, Diane Fortin, directrice adjointe, du secrétariat général et des communications.
La dame a plaidé non coupable et elle reviendra devant la cour le 6 juin prochain pour orientation.
Sonia Boivin
En décembre 2011, une autre enseignante des Samares, Sonia Boivin, avait été arrêtée pour de la pornographie juvénile.
Elle est accusée d'avoir produit et distribué de la pornographie juvénile à Joliette ainsi que d'avoir communiqué au moyen d'un ordinateur avec une personne non identifiée âgée de moins de 16 ans ou qu'ils croyaient avoir moins de 16 ans, afin de faciliter la perpétration d'un acte criminel ainsi que d'incitation à des contacts sexuels d'une personne âgée de moins de 16 ans..
Boivin doit subir son procès en septembre prochain. L’autre coaccusé, Vincent Bouchard, qui était aussi enseignant dans la région de Trois-Rivières, reviendra devant le tribunal le 1er octobre, aussi pour son procès.
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