Pour un meilleur accès à la justice

Par Guy Latour
C’était jour de rentrée judiciaire, le 19 septembre dernier au Palais de justice de Joliette. L’accès à la justice a été au cœur des discours qui ont été prononcés par les différents intervenants.
Pour la juge en chef de la Cour du Québec, Elizabeth Corte, le processus de médiation pour un règlement à l’amiable fait partie des moyens mis en place par la Cour afin d’accélérer les délais d’audition des dossiers.
Elle ajoute que comme la société québécoise et le droit ont beaucoup évolué, avec les années, la Cour du Québec a dû aussi s’ajuster aux nouvelles réalités et aux enquêtes policières plus complexes.
La juge Corte assure que la Cour, qui fête en 2013 ses 25 ans, entend mettre tout en œuvre afin de que les délais d’audition des causes soient le plus court possible.
De son côté, le juge coordonnateur de la Cour supérieure dans le district judiciaire de Joliette, Claude Auclair, a reconnu que les vastes enquêtes de l’UPAC et l’opération Opération SharQc ainsi que l’explosion des méga-procès ont obligé la Cour à gérer de façon différente ces dossiers.
Le vice-président du Barreau du Québec, Me Bernard Synott, a pour sa part rappelé que la profession d’avocat avait été fortement ébranlée par des scandales et des arrestations. « C’est à vous, membres du bureau, de prendre les moyens nécessaires afin rétablir la confiance du public », a-t-il convenu.
Enfin, le Bâtonnier de la section Laurentides-Lanaudière, Me Réal Éloi Fortin, a dit souhaiter que le projet de conférence à l’amiable soit étendu sur l’ensemble des litiges qui sont présentés devant les tribunaux.
Un hommage tout spécial a été fait à Jean Guilbault, juge à la Cour supérieure et originaire de Joliette, qui prendra sa retraite à la fin du mois de septembre.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.