Un cadre de Joliette de nouveau arrêté

Par Guy Latour
Pour la deuxième fois en trois ans, un employé-cadre de la ville de Joliette a été arrêté pour une histoire de harcèlement criminel envers ses voisins.
Conseiller en ressources humaines, Michel Vanasse, 51 ans, de Joliette, a brièvement comparu, en fin d’après-midi, le 6 septembre, devant le juge Luc Joly, au Palais de justice de Joliette, pour faire face à quatre chefs d’accusation soit deux de harcèlement criminel, entre le 7 juillet 2013 et le 16 août dernier, ainsi que deux chefs de bris de condition.
La conjointe de M.Vanasse, Nicole Alary, aussi âgée de 51 ans, a aussi été formellement accusée des mêmes chefs.
Les victimes sont Anne Labrie et Guy St-Jean, un couple qui réside sur la même rue que les accusés à Joliette.
La Sûreté du Québec a confirmé que M.Vanasse avait été arrêté sous mandat d’arrestation, à son lieu de lieu de travail, à l’Hôtel de Ville de Joliette, en fin d’avant-midi, la même journée que sa comparution.
La Couronne s’est objectée à la remise en liberté de Michel Vanasse et Nicole Alary. Le couple passera la fin de semaine derrière les barreaux et reviendra devant le tribunal le 9 septembre, pour leur enquête sous cautionnement
@08 Intertitre:Arrêté en 2010
@07 Texte:En novembre de 2010, Michel Vanasse, ainsi que son épouse, avaient été accusés de deux chefs de harcèlement criminel et deux chefs d’avoir empêché, interrompu ou gêné ses deux voisins dans la jouissance ou l’exploitation légitime d’un bien d’une valeur dépassant 5000$. Mme Alary faisait aussi face à un chef supplémentaire d’avoir omis de respecter une condition de remise en liberté.
L’homme et la femme avaient été libérés sous promesse de comparaître à une date ultérieure, lors de leur première arrestation.
Au terme de son enquête préliminaire, en mai 2012, ils avaient été cités à son procès sous tous les chefs. Leur dossier devait revenir au rôle le 7 octobre pour procès pour la forme.
Les premiers évènements reprochés au couple se seraient déroulés à Joliette, entre le 1er janvier 2005 et le 1er septembre 2010. Les victimes dans cette affaire sont M.St-Jean, Mme Labrie ainsi que Ronald Bolduc et Odette Breton.
Les accusés ont également déposé en Cour supérieure chambre civile, une poursuite en dommages et intérêts contre les présumées victimes de l’affaire criminelle. Le cause civile n’a toujours pas été entendue.
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