Coups de feu à Rawdon : Peine avec sursis pour Kasztalski

Par Guy Latour
Un homme de 62 ans, qui avait tiré des coups de feu dans les airs à Rawdon, à l’été 2010, a été condamné à une peine de prison dans la collectivité, le 17 avril, au Palais de justice de Joliette.
Jacek Kasztalski avait plaidé coupable à des accusations de production de cannabis, possession de marijuana et de haschich dans le but d’en faire le trafic, de possession d’arme sans être titulaire d’un permis et du certificat d’enregistrement et d’avoir mal entreposé des armes.
La Couronne avait retiré les accusations les plus graves, soit de voie de fait grave, agression armée, négligence criminelle causant des lésions corporelles et d’avoir utilisé une arme de manière négligente. La victime dans cette affaire a refusé de collaborer avec la justice.
Le 12 juillet 2010, trois jeunes hommes se sont présentés sur le terrain de l’accusé. Ce dernier leur a exhibé une arme à feu en leur demandant de quitter les lieux. Devant leur refus, Kasztalski a tiré un coup de feu dans les airs, une balle a atteint un jeune homme au thorax.
Suite à l’enquête policière, les agents de la SQ, du poste de la Matawinie, ont saisi 84 plants de cannabis à la résidence de Jacek Kasztalski sur la rue Lee à Rawdon dont 16 à l’extérieur, 437 grammes de cannabis en vrac ainsi que 36,5 grammes de haschich.
Lors des représentations sur sentence, devant le juge Jean Roy, la Couronne a demandé que l’accusé purge une peine de six mois de prison ferme.
L’avocat de l’accusé, Me Serge Raby a pour sa part suggéré une sentence dans la collectivité avec des travaux communautaires.
« Mon client a des revenus modestes, en livrant du pain et des gâteaux. Une peine de détention ferme pourrait nuire à son emploi. Il a eu sa leçon », a plaidé l’avocat.
Le juge Roy s’est rangé aux arguments de la défense en condamnant Kasztalski à 12 mois avec sursis ainsi que l’obligation de faire 75 heures de travaux communautaires. Il a aussi ajouté une probation de deux ans. L’accusé devra se soumettre à un couvre-feu de 24 heures sur 24 à domicile, durant les six premiers mois de sa peine.
« Si vous commettez une autre infraction similaire dans le futur, la prochaine sentence sera beaucoup sévère » a lancé en guise d’avertissement le magistrat en guise de conclusion.
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