Un homme d’affaires cité à procès pour agressions sexuelles

Par Guy Latour
L’ancien propriétaire du magasin Morin Sports de Joliette devra subir un procès sous cinq chefs d’accusation de nature sexuelle.
La juge Lise Gaboury, de la Cour du Québec, a cité à son procès Gérald Morin, 68 ans de Joliette, sous deux chefs d’agression sexuelle, deux d’attouchements sexuels et une d’incitation à des contacts sexuels.
Les événements se seraient déroulés entre le 23 mars 1986 et le 28 mars 1991 à Joliette, Sainte-Marcelline-de-Kildare et à Montréal.
Lors de l’enquête préliminaire, la Couronne, représentée par Me Marie-Nathalie Tremblay, a fait entendre trois témoins, soit les trois présumées victimes.
Celles-ci étaient âgées de moins de 14 ans lorsque les agressions auraient débuté.
Une ordonnance de non-publication empêche les médias de dévoiler le contenu des témoignages entendus.
Initialement inculpé de neuf accusations, Gérald Morin a été libéré de trois chefs dont un d’agression sexuelle sur la troisième victime entre le 1er et le 30 septembre 2001 à Repentigny. De plus, deux chefs d’agression sexuelle se sont scindés en un seul.
M. Morin a écouté attentivement le témoignage des trois présumées victimes ne démontrant aucune réaction. L’avocate de l’accusé, Me Joëlle Roy, les a contre interrogés sur leur version des faits. Son procès a été reporté au 6 juin prochain pour la forme.
Il est en liberté sous condition, depuis sa mise en accusation, en décembre 2011. Il lui est cependant interdit de communiquer de quelque façon que ce soit avec les trois présumées victimes.
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