Arrestation d'un des 10 hommes les plus recherchés

Par Agence QMI
L’un des 10 hommes les plus recherchés au Québec, membre des Hells Angels, a été arrêté le 29 mars à Saint-Michel-des-Saints
Frédéric Landry-Hétu, 44 ans, est poursuivi pour 29 chefs d’accusation, dont meurtre, complot de meurtre, trafic de substances illicites et infraction au profit d’une organisation criminelle.
Lors de sa brève comparution par vidéoconférence au palais de justice de Montréal, il a plaidé non coupable.
Le Hells Angels a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi dans un chalet de Saint-Michel-des-Saints. Il n’a pas opposé de résistance face au groupe tactique d’intervention de la Sûreté du Québec lors de son arrestation.
Il était accompagné d’une femme dont on ignore l’identité. Celle-ci n’a pas été arrêtée.
Sa prochaine comparution est prévue pour le 5 avril au Centre judiciaire de Gouin.
Selon son avocate, Me Véronique Courtecuisse, le Hells Angels membre du Chapitre South, pourrait faire face aux mêmes actes d’accusation que ceux appliqués à la suite de l’opération SharQc en avril 2009.
Détenu au centre opérationnel Nord de la police de Montréal, il a été transféré hier à la prison de Bordeaux.
Réputé dangereux
Le Hells Angels était recherché en vertu d’un mandat d’arrêt pancanadien. Réputé dangereux, l’homme serait mêlé à la guerre des motards et aurait participé aux meurtres de plusieurs personnes faisant partie des bandes rivales, dont les Rock Machine et les Bandidos.
Il est connu au sein du gang pour ses compétences en informatique.
Le 15 avril 2009, lors du lancement de l’opération SharQc, le domicile de Frédéric Landry-Hétu, situé à Carignan, avait été perquisitionné.
Il avait alors échappé à l’intervention de l’escouade régionale mixte. Il était depuis recherché.
Opération SharQc
Dans le cadre de l’opération SharQc, 156 mandats d’arrestation avaient été lancés afin de déstabiliser les Hells Angels.
Aujourd’hui, 12 Hells Angels sont encore en cavale, a expliqué Gregory Gomez de la Sûreté du Québec.
Les Hells Angels arrêtés lors de l’opération SharQc seront jugés au cours de cinq mégaprocès.
Ceux-ci devaient débuter en mars, mais ont été repoussés à une date ultérieure.
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