Un an pour des coups de couteau
Par Guy Latour
Une jeune femme de Saint-Charles-Borromée a écopé d’un an de prison, le 14 novembre dernier, pour avoir asséné des coups de couteau à deux personnes.
Geneviève Savoie, 27 ans, avait plaidé coupable devant le juge Jean Sirois de deux chefs de voie de fait causant des lésions corporelles.
Le 21 mai dernier, vers 18h45, la dame recevait un couple d’amis pour un repas dans son logement de la rue Bernard. Pour une raison inconnue, une altercation aurait éclaté et l’accusée a agressé un homme de 37 ans et une femme de 21 ans avec un morceau de bouteille.
Prenant la fuite, les victimes ont été rattrapées un peu plus loin par Mme Savoie qui a alors asséné des coups de couteau aux deux personnes. La dame a été blessée au dos, près d’une omoplate, et souffre encore aujourd’hui de maux de dos. Pour ce qui est de l’homme, il a subi des blessures à une épaule et derrière la tête.
Lors des représentations sur sentence, le 14 novembre, les deux victimes sont venues raconter les conséquences de cette agression. La relation de couple s’est terminée et la jeune femme a maintenant peur de rencontrer l’accusée sur la rue.
Qui plu est, à la suite du plaidoyer de culpabilité, Geneviève Savoie avait été remise en liberté en attendant sa peine sous certaines conditions. Le 12 septembre dernier, alors qu’elle consultait en psychiatrie au CHRDL, Savoie a donné un violent coup de poing à une infirmière, à la suite d’un différend. Elle a plaidé coupable à un chef de voies de fait simples et à un bris d’engagement.
En rendant sa sentence, le juge Sirois a indiqué qu’il ne fallait pas écarter un risque de récidive pour l’accusée compte tenu de son état mental et de ses problèmes de consommation d’alcool.
Le magistrat a condamné Geneviève Savoie à un an de prison avec une probation de trois ans et un suivi. Puisque la dame a déjà purgé trois mois et demi de détention préventive, Mme Savoie passera les huit prochains mois et demi derrière les barreaux.
Pour la première fois depuis sa mise en accusation, c’est en larmes que l’accusée a pris le chemin des cellules, escortée par des agents des services correctionnels
