Agressions sordides : Marcil reste détenu

Par Guy Latour
L’auteur présumé de deux sordides agressions sexuelles à Joliette et Saint-Ambroise-de-Kildaire, entre décembre 2009 et février 2019, était de retour devant la justice le 22 octobre.
Martin Marcil, qui fait face à six chefs d’accusation, dont agression sexuelle mettant la vie d’autrui en danger, enlèvement, séquestration et vol qualifié, a fait un bref passage devant le juge Carol Richer au Palais de justice de Joliette.
L’avocat de M. Marcil, Me Michel Leclerc, a indiqué au tribunal qu’il avait reçu les analyses d’ADN dans cette affaire. Il a demandé un nouveau report de la cause au 6 décembre prochain.
Des négociations seraient actuellement en cours entre la défense et la Couronne, en vue d’un éventuel règlement du dossier. D’ailleurs, Me Leclerc a indiqué au juge qu’il pourrait demander une évaluation psychologique pour son client d’ici la prochaine date.
Martin Marcil avait été arrêté le 30 août dernier à son domicile de Trois-Rivières par les policiers de la SQ au terme d’une longue enquête au cours de laquelle un portait-robot avait été émis quelques mois plus tôt.
Selon les faits reprochés, la première agression s’est produite le 15 décembre 2009 à Joliette. La victime, une femme de 24 ans, marchait sur la rue Gauthier Sud lorsque le suspect l'a attaquée par-derrière en la frappant avec une barre de fer. Il l'aurait ensuite agressée sexuellement non loin d'une voie ferrée avant de la laisser pour morte.
La seconde agression sexuelle s'est déroulée deux mois plus tard, le 20 février 2010 sur la route 343 à Saint-Ambroise-de-Kildare. Le suspect aurait provoqué une collision avec la voiture de la victime. Il s'est alors attaqué sauvagement à la femme de 24 ans. Il l'aurait ensuite traînée dans un endroit isolé avant de l'agresser sexuellement et de l'abandonner dans un banc de neige dans le secteur de la rue Mandeville.
Selon l’acte d’accusation, Marcil aurait utilisé une barre à clous et un couteau pour commettre une des deux agressions.
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