Agressions sordides : Un suspect arrêté

Par Guy Latour
Plus de deux ans après deux sordides agressions sexuelles dans le nord de Lanaudière, la Sûreté de Québec a finalement procédé à l’arrestation d’un suspect dans cette affaire.
Un résident de Trois-Rivières, Martin Marcil, a été arrêté le 30 août dernier à son domicile. Ce dernier, après avoir été longuement interrogé par les enquêteurs, a comparu le lendemain devant le juge Michel Duceppe, au Palais de justice de Joliette, pour faire face à six chefs d’accusation, dont deux d’agression sexuelle grave, vol qualifié, possession d’arme dans un dessein dangereux, enlèvement et séquestration. Les victimes sont deux femmes de 24 ans. Selon la dénonciation, le suspect aurait notamment utilisé une barre à clous et un couteau pour commettre une des agressions.
Le premier évènement est survenu le 15 décembre 2009 sur la rue Gauthier Sud, à Joliette. Le suspect a attaqué la victime par-derrière alors qu’elle marchait dans la rue avant de l’agresser.
La seconde agression s’est produite deux mois plus tard, le 20 février 2010, à Saint-Ambroise-de-Kildaire. Le suspect aurait provoqué une collision avec la voiture de la victime puis aurait attaqué sauvagement la femme. Il l'a ensuite traînée dans un endroit plus isolé pour l'agresser sexuellement. La victime avait été abandonnée dans un banc de neige, dans le secteur de la rue Mandeville à Saint-Charles Borromée.
C’est à la suite de la publication d’un portrait-robot du suspect que les enquêteurs de la SQ ont obtenu de nouvelles informations qui ont mené à l’arrestation de Martin Marcil. Au moment des événements, le suspect demeurait dans la région de Joliette mais a déménagé en Mauricie depuis.
Il demeure détenu
Le procureur des poursuites criminelles et pénales, Me Bruno Leclerc, s’oppose à la remise de l’accusé qui ne possède aucun antécédents judiciaires.
« Nous estimons que compte tenu de la gravité des accusations ainsi que des circonstances entourant celles-ci, M.Marcil doit demeurer incarcéré jusqu’à son procès », a indiqué Me Leclerc.
De son côté, Me Michel Leclerc, l’avocat du suspect a souligné qu’il voulait avoir l’ensemble de la preuve avant de décider s’il allait demander un cautionnement ou non. L’accusé aurait fourni une déclaration aux policiers lors de son arrestation ainsi qu’un échantillon d’ADN.
Martin Marcil reviendra devant la justice, le 27 septembre prochain, pour la forme.
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