Le présumé agresseur de l’hôpital Notre-Dame est de Joliette

Par Guy Latour
Un résident de Joliette, qui était interné en psychiatrie à l’hôpital Notre-Dame de Montréal depuis peu, est soupçonné d’avoir tenté d’étouffer une dame de 71 ans.
Le 22 juin dernier, Idelson Guerrier aurait commis son geste contre la dame dans la chambre de celle-ci. Le suspect de 31 ans a été accusé d’agression armée et d’introduction par effraction, le lendemain au palais de justice de Montréal.
Le tribunal a ordonné que l’accusé subisse une évaluation psychiatrique à l’Institut Pinel afin de déterminer s’il était atteint de troubles mentaux au moment des événements. Il doit revenir devant un juge, le 30 juillet, pour son enquête sur remise en liberté.
Suite à cet événement, le Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM) a amorcé une enquête concernant la mort de deux personnes dont les décès sont survenus aussi à l’hôpital Notre-Dame. Dans les deux cas, les médecins avaient initialement conclu à une mort naturelle.
Selon la police, Guerrier aurait aussi étouffé à mort les deux hommes, qui étaient âgés de 69 et 77 ans, au département de psychiatrie du pavillon Louis-Charles-Simard, entre le 16 et 22 juin dernier.
L’enquête policière suit toujours son cours pour ce qui est du possible double meurtre. Le SPVM n’était toujours pas en mesure de dire, la semaine dernière, si des accusations de meurtres seraient déposées contre Guerrier. « Tout ce que je peux dire, c’est que nos enquêteurs des crimes majeurs poursuivent leur travail et rencontrent encore des témoins dans ce dossier», a indiqué Daniel Lacoursière, porte-parole du SPVM.
Accusé à Joliette
Un peu plus d’une semaine avant son admission à l’hôpital Notre-Dame, Idelson Guerrier avait comparu en liberté, le 7 juin dernier, devant la juge Michel Toupin, au palais de justice de Joliette pour répondre à quatre chefs d’accusation.
Guerrier avait été accusé de conduite de conduite dangereuse, de harcèlement criminel, de voie de fait et de menace de mort. Les événements seraient survenus, entre le 1er février et le 16 mars 2012, à Saint-Esprit.
La victime serait un employé de l’usine Olymel, un ancien collègue de travail de l’accusé. Idelson Guerrier aurait notamment embouti volontairement le véhicule de la victime.
Dans cette affaire, Guerrier, qui a plaidé non-coupable, doit revenir devant la justice le 16 juillet prochain, pour son procès pour la forme.
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