30 mois pour Joël Maheu

Par Guy Latour
Un individu, qui aurait aidé une organisation criminelle à produire de la marijuana à grande échelle, a écopé de 30 mois d'emprisonnement récemment, au Palais de justice de Joliette.
Joël Maheu, 44 ans, de Notre-Dame-des-Prairies, était propriétaire du commerce Aéroplante sur la route 131 à Notre-Dame-des-Prairies.
En mai 2009, l'opération policière Dictature, dont la présumée tête dirigeante serait Yannick Larose, avait permis le démantèlement d'un réseau exerçant un véritable «régime de terreur» dans l'industrie de la vitre teintée d'automobiles. En cours d'enquête, les policiers ont découvert qu'un groupe de criminels s'adonnait à la production de cannabis.
L'accusé aurait aidé, par le biais de la complicité, à vendre de l'équipement pouvant servir à produire la marijuana pour ces criminels. Maheu avait plaidé coupable à des chefs d'accusation de production de cannabis, par le biais de la complicité.
Les deux avocats au dossier, soit Me Steve Baribeau, pour le Ministère public, et Me Donato Delladonne, pour l'accusé, ont suggéré conjointement une peine de 30 mois de détention, compte tenu des antécédents judiciaires de Joël Maheu, en matière de drogue.
Procès reporté pour Larose
Par ailleurs, ce n'est pas avant le 12 avril prochain que la date de procès de Yannick Larose, le présumé chef de ce réseau, sera connue.
Le 18 janvier dernier, Larose, 38 ans, de Mascouche, était de retour devant l'honorable André Vincent de la Cour supérieure, pour connaître la date de son procès devant jury.
L'avocat de l'accusé, Me Marc Labelle, a demandé un report du dossier jusqu'à l'ouverture du prochain terme des assises criminelles, en avril prochain, afin de recevoir un complément de preuve. Selon les estimations de la couronne, le procès pourrait durer plus d'un mois.
Larose fait face à 16 chefs d'accusation dont extorsion, voie de fait, voie de fait causant des lésions, vol qualifié, complot et incendie criminel. La couronne a déposé un acte d'accusation privilégié, ce qui fait en sorte qu'il n'y a pas eu d'enquête préliminaire dans ce dossier.
À la suite de son enquête sur remise en liberté, devant le juge Claude Melançon, l'accusé avait obtenu un cautionnement moyennant un dépôt de 25 000 $ et un engagement de 75 000 $ garantissant plusieurs conditions.
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