Ouverture du procès d'Éric Branchaud

Par Guy Latour
Le procès d'Éric Branchaud, accusé d'homicide involontaire, s'est ouvert le 6 décembre dernier, devant le juge François Landry, de la Cour du Québec, au Palais de justice de Joliette.
Branchaud, 27 ans, de Joliette, aurait causé la mort d'Antoine Boisvert, en fin de soirée, le 4 octobre 2009, dans un logement de la rue St-Barthélémy Sud, à Joliette.
Vers 22 h 20, une dispute a éclaté entre les deux individus. L'accusé aurait alors asséné deux coups de couteau à M. Boisvert, qui est décédé de ses blessures au CHRDL.
D'entrée de jeu, une série d'admissions ont été faites par les deux procureurs dans ce dossier, Me Marc-André Ledoux, pour le Ministère public, et Me Michel Leclerc, en défense, de manière à accélérer le déroulement du procès.
Deux témoins
La couronne a fait entendre deux témoins lors de cette première journée d'audience. Tout d'abord, le policier Daniel Larouche a déposé une centaine de photos au tribunal ainsi que deux croquis des lieux où l'incident a été commis.
Par la suite, l'enquêteur Christian Michaud était appelé à la barre des témoins. La poursuite a présenté la vidéo de l'interrogatoire de M. Branchaud au tribunal.
Dans cet interrogatoire, d'une durée de 2 h 30, Éric Branchaud admet avoir asséné deux coups de couteau à sa victime, le soir du meurtre, le 4 octobre 2009.
Selon l'autopsie, un des deux coups de couteau aurait sectionné l'artère rénale d'Antoine Boisvert, ce qui lui aurait été fatal.
Un autre témoin sera entendu le 7 décembre. En raison de l'heure de tombée, les lecteurs du Journal de Joliette pourront lire la suite du procès dans notre prochaine édition.
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