La pièce Béa est présentée à Notre-Dame-des-Prairies
La mort, l’humour, l’amitié et l’amour maternel sont tous des thèmes abordés dans la pièce de théâtre Béa, écrite par Mick Gordon et traduite par Yannick Chapdelaine. Cette dernière sera présentée sous forme de lecture publique le 19 mars prochain à l’Église de Notre-Dame-des-Prairies (NDP) dès 19 h 30.
En entrevue avec le Journal, Yannick Chapdelaine explique que Béa est la première pièce de théâtre qui sera jouée par le théâtre de la Bête Humaine, car cette œuvre théâtrale a été un réel coup de cœur pour lui et qu’il a littéralement été happé par son propos. « C’est une pièce que j’ai vue pour la première fois à Toronto à l’Act Theater et j’ai vraiment eu un coup de foudre pour le texte », énonce-t-il.
La lecture publique qui aura lieu demain à NDP sera la première représentation devant un public pour la troupe. « C’est la première fois que nous présentons Béa devant un public. J’ai hâte de voir la manière dont les gens vont réagir et je suis vraiment existé par la présentation de demain », ajoute Yannick Chapdelaine.
Il espère que les gens s’amuseront et que leur perception de la vie et de la mort sera changée, lorsqu’ils sortiront de la représentation. « Même si l’on aborde un sujet sensible, les gens vont beaucoup rire. Même s’il est question de la mort, le texte est rempli d’humanité et je suis, pour ma part, sorti transformé de cette présentation », affirme-t-il.
L’envers de la médaille
Dans cette pièce, la mort a un tout autre regard et est abordée avec beaucoup d’humour et d’ouverture. Yannick Chapdelaine explique que la mort est présentée dans la pièce comme une libération, un espoir de quelque chose de mieux. « Il y a une phrase qui m’a vraiment marquée quand j’ai vu la pièce et c’est quand Béa dit à sa mère «Il y a des choses pires que la mort, mom», conclut ce dernier.