Lefèvre joue Mathieu : poignant

Par Julie Beauchamp Martin
L'émotion était à son comble, le 15 juillet dernier, alors que le pianiste Alain Lefèvre a joué, à la demande générale, un concerto du grand compositeur québécois André Mathieu.
Sans partition, yeux fermés, Alain Lefèvre ne jouait pas le concerto pour piano no 4 d'André Mathieu, il le vivait.
Grâce aux quatre écrans géants de l'amphithéâtre Fernand-Lindsay, les spectateurs ont pu voir toute une gamme d'émotions traverser le visage du pianiste lors de son interprétation. À la fin, épuisé, Alain Lefèvre semblait heureux d'avoir eu cette demande, celle de continuer la diffusion de l'œuvre d'André Mathieu, un compositeur qui lui tient tant à cœur.
L'orchestre de la Francophonie, sous la direction de Jean-Philippe Tremblay, était également du programme. La musique de cette soixantaine de musiciens se mariait très bien avec celle de Lefèvre.
Au départ de Lefèvre, l'orchestre a joué deux pièces du compositeur hongrois Franz Liszt, Ce qu'on entend sur la montagne et Mazeppa.
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