Le dernier entraîneur du Canadien de Montréal à remporter la Coupe Stanley, Jacques Demers, a fait visite remarquée à la salle Julie Pothier, du Collège Esther-Blondin, en soirée, le 13 novembre.
M. Demers, qui est aujourd’hui sénateur et commentateur à RDS, a présenté une conférence-motivation, dont les profits de l’évènement allaient au club de hockey les Phénix midget AAA et l’organisme humanitaire Terre sans frontières.
Durant près d’une heure, celui qui a dirigé le Tricolore de 1992 à 1995, a parlé du rôle des parents d’un hockeyeur mais s‘est surtout exprimé à l’édition 2014-2015 du Phénix.
« Vous êtes des privilégiés de la vie et de porter les couleurs du Collège. Comme équipe, vous devez jouer avec passion, ainsi que respecter vos coéquipiers et vos entraîneurs. L’important, c’est de travailler fort et de ne jamais blâmer les autres. Quand ça ne va pas, faîtes un examen de conscience et réfléchissez sur ce que vous devez faire pour aider votre équipe », a-t-il lancé comme message.
La présentation de la conférence a été faite par Sylvain Couture, directeur-adjoint du Collège et responsable du programme-hockey ainsi que l’entraîneur-chef des Phénix, Paulin Bordeleau, qui a déjà travaillé avec M.Demers
Oui à la LNH à Québec
Interrogé par le journal, Jacques Demers a réitéré son espoir de voir le retour de la Ligue Nationale à Québec dans un avenir rapproché. « Avec la construction du nouvel amphithéâtre, c’est un gros plus pour les promoteurs. S’ils sont capables de vendre toutes les loges, le succès du projet est assuré selon moi. Quand? Je ne serai pas surpris que ça soit pour la saison 2016-2017 », a-t-il commenté.
M.Demers aime bien le début de saison du Canadien de Montréal. « Marc Bergervin bâtit son équipe pour gagner la Coupe Stanley. Il fait les changements nécessaires pour améliorer son équipe et n’a pas peur de transiger. L’arrivée de Sergei Gonchar en est un bon exemple. Il va aider les jeunes Tinordi et Beaulieu à mieux se développer en plus d’aider en avantage numérique », a-t-il analysé.
Le 23 octobre dernier, il a été un témoin indirect de la fusillade au Parlement d’Ottawa. « Ça m’a beaucoup marqué. J’ai même eu de la difficulté à dormir durant quelques nuits. Avec le recul, j’ai appris à comprendre ce que pouvaient vivre les militaires qui vivaient de la détresse psychologique après avoir servi leur pays. Je lève mon chapeau pour ce qu’ils accomplissent pour nous», a-t-il conclu avec émotion
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