De Saint-Côme à Sotchi

Par Guy Latour
Les prochains Jeux olympiques de Sotchi seront les premiers pour le Lanaudois Marc-Antoine Gagnon.
Âgé de seulement 22 ans, le skieur acrobatique de Terrebonne est membre de l’équipe nationale depuis 2010. Il a obtenu sa qualification pour les prochains jeux grâce à une septième position lors de la Coupe du Monde de Val Saint-Côme, le 19 janvier dernier, en bosses.
« Je suis fier d’avoir réussi mon plus grand objectif sportif et de m’être qualifié pour Sotchi. C’est le fruit de plusieurs années de travail acharné et de deux ans de stress », a-t-il mentionné sur son site web, le 27 janvier.
Au début de 2014, il a réussi son meilleur résultat en carrière en terminant au troisième rang derrière ses compatriotes Michael Kinsbury et Alexandre Bilodeau.
Depuis l’âge de deux ans, Gagnon a appris les rudiments du ski sur les pistes de Val Saint-Côme. À neuf ans, un des entraîneurs de ski acrobatique du club local l’invite à une journée porte ouverte et il adore. À sa cinquième compétition, il remporta une médaille de bronze.
« Je ne veux pas être figurant »
Le Lanaudois a bien l’intention de de saisir sa chance. «La pression, je me la mets moi-même sur les épaules. Je sais que j’ai de bonnes chances à Sotchi de faire une très belle performance. Je vais aller là-bas avec une mentalité de podium et on ne sait jamais», a ajouté Marc-Antoine.
C’est lors d’une petite fête familiale au condo des Gagnon, qui a suivi la compétition de Val Saint-Côme, que Marc-Antoine a reçu son manteau de l’équipe canadienne pour Sotchi
Au lendemain de la Coupe du Monde de Val Saint-Côme et de la conférence de presse annonçant les membres de l’équipe canadienne, Marc-Antoine Gagnon s’est envolé vers la France, à Tignes, pour terminer sa préparation pour les Olympiques.
Gagnon sera en action le 10 février à 10 h du matin. « Nous serons là sur place pour l’encourager. Ça sera un grand moment pour mon mari et moi. Ce qu’a accompli Marc-Antoine est extraordinaire », a tenu à rendre hommage sa mère Diane Jacob, lors d’une entrevue au Journal.
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