Il traverse le Canada en canot et Kayak

Par Guy Latour
Un résident de Saint-Damien participe présentement à une traversée du Canada, en canot et kayak.
Depuis le début du mois de mai, jusqu’à la mi-novembre, Dereck Pigeon prévoit pagayer plus de 7000 kilomètres en compagnie de son ami Guillaume Normandin, de Sant-Nicolas.
« C’est à la suite de la lecture du livre « Le Coureur des Bois », d’Ilya Klvana, que Guillaume m’a proposé au départ de faire la traversée mais à vélo. Rapidement, on a changé de mode de transport », a expliqué M.Pigeon, en entrevue au journal, à mi-chemin de son périple.
Le duo a débuté sa traversée à Prince-Rupert, en Colombie-Britannique. Au 13 août, Dereck Pigeon et Guillaume Normandin avait franchi déjà 3700 kilomètres et se trouvait à Stanley Mission, en Saskatchewan.
« On fait environ 40 kilomètres de canot à chaque jour, et ce, pendant 10 à 12 heures, beau temps ou mauvais temps. On espère augmenter cette cadence à plus de 50 kilomètres quotidiennement », a ajouté Derek.
Les deux pagayeurs avaient stocké beaucoup de nourriture pour leur départ. En cours de route, ils ont été ravitaillés à quelques reprises. Plus de 70% de cette nourriture est déshydratée ce qui permet un plus grand stockage.
« En mai et juin, il a fait très froid, ce qui a ralenti quelque peu notre cadence. Depuis juillet, c’est l’inverse. C’est très chaud et sec », lance M.Pigeon.
Les kayakistes ont reçu un bel accueil des résidents des différentes localités visitées. Ils ont même été invités à un mariage alors qu’il ne cherchait qu’un endroit pour se reposer.
« Quand on a commencé la traversée, on faisait 10 heures d’entraînement par semaine, mais on pas était au sommet de notre forme. Là on l’est », a conclu Dereck Pigeon avant de repartir pour une autre journée de pagaye.
Commanditaire local
L’aventure de Dereck Pigeon n’aurait pas pu avoir lieu sans l’aide d’un commerçant de Joliette, qui a fourni les éléments nécessaires pour que ce dernier puisse poursuivre son rêve. Michel Morin, propriétaire de la boutique Kaki plein air, connaissait Dereck et son père depuis de nombreuses années lorsqu’il a appris que le jeune homme entreprenait cette longue traversée. « Je croyais à l’aventure et je ne pouvais pas ne pas lui venir en aide », explique M. Morin, qui a notamment contribué à l’approvisionnement de nourriture déshydratée.
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