La boxe qui peut changer des vies

Par Guy Latour
De plus en plus de gens ordinaires pratiquent la boxe olympique comme loisirs et pour plusieurs jeunes, ce sport leur a permis de quitter la rue et retrouver le goût à la vie.
« La boxe a retrouvé ses lettres de noblesse avec des champions comme Éric Lucas et Lucian Bute. Monsieur et Madame tout le monde viennent de plus en plus s’entraîner ici, que ce soit des policiers, avocats, enseignants ou parents », affirme Michel Morin, en entrevue.
Mais ce qui rend encore plus fier M.Morin, c’est le travail qui a été fait auprès de plusieurs jeunes. « J’en ai connu plusieurs ici, qu’à leur arrivée, ils vivaient de la violence à l’école et avaient des problèmes de comportement. Après quelques semaines, on notait tout un changement au niveau de leur estime de soi », ajoute-t-il. En 2011, son club a même accueilli une dizaine de décrocheurs, qui ont participé à un programme de quatre mois, en collaboration avec la Commission Scolaire des Samarres.
Depuis ses débuts, le club de boxe a produit sept champions québécois et deux champions canadiens. La boxeuse Kim Clavel, de Saint-Jacques-de-Montcalm, a pris part à plusieurs compétitions internationales, notamment en Turquie, au Brésil et en France.
Dans les prochaines semaines, Samuel Goyer, un boxeur de la catégorie super-lourds et membre du club, participera aux championnats canadiens à Saint-Hyacinthe.
À NDP depuis six ans
Depuis bientôt six ans, le club de boxe Michel Morin a son propre local dans la ville de Notre-Dame-des-Prairies. Auparavant, le club était locataire dans une bâtisse commerciale de Joliette.
« Il y a plusieurs avantages d’avoir son propre espace. Ainsi, on a notre endroit pour présenter nos galas et on a pu acquérir des chaises et de l’équipement sonore. Cela signifie que les coûts sont beaucoup moindres pour organiser des événements », mentionne M.Morin.
Les cours de boxe sont offerts à des groupes ou sur une base individuelle. « Nous avons même un concept d’entraînement, soit le power 300, qui est adapté aux besoins physiques de chacun. Le cardio et l’endurance, sans risque de blessure, y sont notamment développé », précise-t-il
Celui qui œuvre dans le domaine de la boxe olympique, depuis plus de 15 ans, lance cependant un avertissement aux jeunes qui désirent apprendre la boxe à son club. « Je m’attend à ce que mes élèves soient sérieux au gymnase. Oui j’aime ça détendre l’atmosphère, mais quand faut travailler, les jeunes devront trimmer dur », a-t-il conclu.
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