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Les commotions cérébrales au football : nos jeunes sont-ils en danger?

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7 septembre 2011
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Par Guillaume Valois

Les commotions cérébrales sont devenues un véritable fléau dans le sport professionnel, mais bien peu d'études ont été faites afin de savoir si l'on pouvait tirer les mêmes conclusions lorsque nos jeunes pratiquent un sport de contact comme le football.

Chaque année, l'Hôpital de Montréal pour enfants soigne plus de 1000 jeunes souffrant d'une commotion cérébrale à la suite de la pratique d'un sport.

Le football, champion de la commotion

Une commotion cérébrale est provoquée par un coup à la tête ou à la mâchoire. La force de l'impact déplace la masse gélatineuse du cerveau qui percute la boîte crânienne. Ceci paralyse temporairement le cerveau.

Selon une étude parue dans le British Journal of Sports Medecine, le football détient le triste record de premier sport responsable des lésions cervicales, devant le hockey et le soccer.

Le médecin des Alouettes de Montréal qui est aussi le directeur de la recherche au département de Médecine d'urgence du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), le Dr Scott Delaney, explique que « le football, le hockey et le soccer sont trois des sports de contact les plus populaires en Amérique du Nord et chacun de ces sports est reconnu comme une activité à risque élevé de traumatismes craniocérébraux (commotions cérébrales) ».

Selon lui, « il se produit des impacts dégageant beaucoup d'énergie dans ces trois sports, mais seuls les plaquages du football sont destinés à bloquer complètement le mouvement de l'adversaire », note le docteur Delaney. C'est ce qui rendrait la pratique du football plus dangereuse.

Comment minimiser les risques pour les jeunes footballeurs

Selon Bertrand De Serres, président de l'Association Régionale de Football Laurentides-Lanaudière et entraineur d'expérience, « les risques de blessure grave surviennent lorsque les jeunes footballeurs ont atteint le niveau bantam (13-14 ans) ». Il s'empresse d'ajouter que la meilleure façon d'éviter les blessures graves comme les commotions cérébrales est de fournir un équipement de qualité et d'enseigner les techniques de base du plaquage. Ainsi le jeune footballeur pourra pratiquer son sport de façon plus sécuritaire bien qu'il est impossible d'éliminer complètement les risques d'accident.

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