Éric Barrak ouvre son gymnase

Par Guy Latour
Le boxeur professionnel Éric Barrak a procédé au lancement de son gymnase de boxe, le 1er octobre dernier, à Saint-Côme.
«Lorsque je suis venu ici à Saint-Côme aider mon père dans son entreprise familiale, je suis tombé en amour avec la région. Comme il n'y avait pas de gymnase pour les jeunes dans les environs, j'ai décidé d'investir afin d'en ouvrir un», mentionnait Barrak lors de l'ouverture officielle.
Le gymnase offre une arène de boxe professionnelle digne des grandes arènes mondiales, un bar santé et de nombreux appareils pour les amateurs d'entraînement physique. Des cours d'aérobie et de tae boxe seront également offerts par Mélanie Bonenfant.
Le Centre sportif de Saint-Côme est ouvert du lundi au vendredi, de 9 h à 21 h.
Retour sur le ring
Éric Barrak a profité du lancement pour annoncer son retour sur le ring avant la fin de 2010. Des approches sont actuellement faites envers les groupes d'Yvon Michel, d'Interbox ou celui d'Ali Nestor afin de signer un contrat officialisant son retour à la compétition.
Le poids lourd a remporté ses trois combats professionnels, dont deux par K.-O. dès le premier round. Il a notamment battu Stéphane «Brutus» Tessier par décision unanime.
«Je veux obtenir un combat de championnat canadien d'ici 2011. J'aimerais bien affronter Patrice L'Heureux ou Wayne John», d'ajouter Barrak.
Son nouveau gérant, Stéphane Payette, abonde dans le même sens : «Éric a beaucoup de potentiel. Il mérite qu'une organisation lui fasse confiance. Il ne décevra personne, j'en suis convaincu».
Émond n'a pas oublié Lanaudière
Personnalité bien connue dans le monde du sport, Guy «Le cerf-volant» Émond était à Saint-Côme pour l'ouverture du gymnase d'Éric Barrak, le 1er octobre dernier.
«Quand je viens ici, dans la région, cela me rappelle de beaux souvenirs quand je lançais dans des tournois de balle molle à la fin des années 70 et au début des années 80. Que ce soit à Saint-Côme, Saint-Damien, Saint-Ignace-de-Loyola ou Saint-Liguori, les matchs étaient excitants et se jouaient devant des gradins remplis», se souvient Émond.
L'ex-journaliste sportif affirme que Claude «Kid» Nadeau a été le lanceur le plus redoutable qu'il a affronté à cette époque.
Il a aussi été estomaqué d'apprendre le décès récent de Normand «Pat sac» Desrochers. «C'était un grand sportif et un des hommes les plus forts que j'ai connus», se remémore-t-il.
Oui pour Carey Price
Même s'il est âgé de 69 ans, Guy Émond continue de suivre religieusement le monde du sport au Québec. Selon lui, le Canadien devrait faire les séries par la peau des dents, en toute fin de saison.
«Je crois que le Tricolore a fait une bonne chose en gardant Carey Price. Il va devenir un excellent gardien dans la Ligue nationale de hockey, sans aucun doute. J'adore son style et le fait qu'il possède une longue portée l'avantage», ajoute-t-il.
«Le cerf-volant» regrette toujours le départ des Expos. «C'est inconcevable que Montréal ait perdu son équipe de baseball en 2004. Les Expos auraient atteint la Série mondiale en 1994, si le baseball majeur n'avait pas été en grève», croit-il.
Enfin, Émond croit de plus en plus au retour éventuel de Québec dans la LNH. Selon lui, cette ville a toujours su appuyer son équipe, que ce soit à l'époque de Jean Béliveau, de Guy Lafleur ou des Nordiques.
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Photo : Guy Latour
Plusieurs personnalités ont assisté au lancement du gymnase d'Éric Barrak, le 1er octobre dernier, à Saint-Côme. De gauche à droite : Guy «Le cerf-volant» Émond, Mélanie Bonenfant (qui s'occupera de l'aérobie et des cours de danse), Éric Barrak (propriétaire) et Stéphane Payette (gérant d'Éric Barrak).
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