Craig Cuthill repart avec la Coupe Nissan

Par Guy Latour
Grâce à un oiselet au 18e et dernier trou, Craig Cuthill, du Club de golf de Beaconsfield, l'a finalement emporté sur Éric Couture, de Golf Québec, lors de la finale de la Coupe Nissan, le 29 août dernier, au Club de golf de Joliette.
Il a atteint ce 18e trou, une normale cinq de 542 verges, à son deuxième coup. Au 10e trou, le vainqueur de la bourse de 15 000 $ avait ébahi la foule en y allant d'un aigle spectaculaire.
«Je suis très content d'avoir gagné cette Coupe Nissan. Six matchs en cinq jours, ç'a été très exigeant. Au deuxième neuf, je commençais à ressentir de la fatigue», a déclaré Cuthill lors de sa rencontre avec les médias, quelques minutes après sa victoire.
Le point tournant de cette finale a été sans contredit le fait que Cuthill a eu l'avantage sur son adversaire sur les trous à normale cinq.
Malgré la défaite, Éric Couture était fort satisfait de sa performance. «J'estime quand même avoir très bien joué aujourd'hui. Mais j'ai eu quelques ennuis avec mes coups roulés. Ce fut un duel serré jusqu'à la toute fin», de souligner Couture au Journal.
Déception pour les golfeurs d'ici
Les golfeurs affiliés à différents clubs de la région ont connu une compétition plutôt difficile puisque seulement deux d'entre eux ont franchi la première ronde.
Ainsi, Billy Houle de Joliette (3 et 2 contre Jean-Claude Leblanc du Fontainebleau, Jean Laforce de Joliette (4 et 3 contre Kevin Sénécal de Tremblant), Éric Laporte de Montcalm (2 et 1 contre Yanick Laforest des 4 Domaines) ainsi que Mathieu J. Bélanger de Montcalm (5 et 3 contre Daniel Talbot du Country club de Montréal) se sont tous inclinés dès la première journée.
Louis Bourgeois (Saint-Donat) a atteint la deuxième ronde, alors que Jocelyn Falardeau, pro adjoint à Montcalm, a perdu en quart de finale contre le finaliste de la Coupe Nissan, Éric Couture
«Je n'ai pas été opportuniste. Mes coups roulés ont été erratiques sur mon premier neuf», mentionnait Éric Laporte, pour expliquer sa défaite dès la ronde initiale.
Pour Jean Laforce, son vis-à-vis Kevin Senécal était tout simplement trop fort. «Il y avait quatre coups d'écart après le 15e. Il aurait fallu que je termine la ronde avec quatre birdies. C'était presque impossible», déclarait Laforce quelques minutes après son match.
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